Il se passe souvent des choses très curieuses au Cameroun que nulle autre part ailleurs. Des choses difficiles à expliquer compte tenu de leur caractère ubuesque.
Dans la ville économique du pays, un fait très intrigant s’est encore produit, comme le raconte ci-dessous le lanceur d’alerte Nzui Manto : « Douala, Bonamoussadi. Un cadavre sorti de la morgue depuis huit (08) heures du matin abandonné dans son cercueil sur la route.
C'est du jamais vu à Bonamoussadi, petit quartier bourgeois de la capitale économique du Cameroun où un fait divers innommable défraie la stupeur depuis 08 heures de ce matin (samedi le 05 août, ndlr), heure à laquelle un corps quittait la morgue à priori pour sa dernière demeure.
Tout commence lorsqu'un cortège d'un millier de bensikineurs, tous collègues du défunt, escorte les pompes funèbres en direction de la dernière demeure de leur camarade.
Le père du défunt revenu d'une cérémonie sur les eaux du Wouri interrompt le cortège avant de prendre position dans un bar où il dit chasser la soif.
Mais sauf que depuis 08 heures du matin jusqu'à cette heure, le père du défunt, pagne niangalement attaché aux reins refuse désormais de renoncer à ses bouteilles d'Isenbeck provoquant ainsi un chaos général.
Le corbillard qui affirme avoir de sérieux pointages à la morgue a déposé les bêtises de cercueil au sol et continuer sa route ».