Il ne fait aucun doute que c’est l’employé le plus riche actuellement de la ville et, dans une moindre mesure, de tout le pays. Personne ne peut réussir à se faire une telle fortune en si peu de temps, sans grands efforts louables et sans un plan ingénieux dans tous les sens du terme. Les coups ne manquent pas à Douala, quoique foireux la plupart du temps, la victime l’apprend à ses dépens.
Les conditions de vie difficiles de la majorité des Camerounais les aiguillonnent – à tort faut-il le signaler – à se lancer dans des manœuvres malsaines, dangereuses et donc déconseillées. Il est établi par beaucoup de rapports nationaux et internationaux que le gouvernement ne crée pas suffisamment d’emplois pour la jeunesse demandeuse.
Plusieurs jeunes ont achevé leurs études sans pour autant arrivés à être insérés dans le tissu socioéconomique. C’est alors qu’ils sont obligés de se tourner vers l’entrepreneuriat ou d’autres sources de revenus parfois pas très honorant. Les plus enclins au banditisme n’hésite pas à sombrer dans l’alcool, la drogue, le vol, l’escroquerie, l’abus de confiance, etc.
Nous avons eu écho d’une situation qui illustre bien nos propos. Un employé dans la capitale économique a pris une énorme somme qui ne lui appartenait pas. Les idées qu’il a derrière la tête n’ont pas été expressément dévoilées, mais on peut très bien les deviner.
La victime, ne sachant plus quoi faire, signale le voleur. Dans une lettre que le monsieur a écrite, il dit : « C’est avec les larmes aux yeux que j’écris ce message. Je me suis déplacé pour un événement dans la ville de Yaoundé le vendredi 14 mars 2025 et j’ai laissé mon employé pour qu’il se charge de la boutique ».
Il était loin de s’imaginer que l’employé en question lorgnait depuis fort longtemps sur son argent : « À mon retour à la boutique qui est située à Akwa, au centre commercial SCI Mbongni dit Marché Congo, j’ai fait le constat de l’absence d’une forte somme d’argent que ce dernier a volée », dévoile-t-il.
Il s’agit de 17 millions de francs CFA. Ni plus ni moins. Le voleur, du nom de Nkundjeu Brondon Adrien, vivant à Douala au quartier Soubom, a pris la fuite.