Douala: un surveillant 'arrache' sauvagement les fesses d'une élève de 11 ans

La peau des fesses de l'enfant de 11 ans a été déchiré par fouet

Thu, 28 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

D'après des informations rendues publiques par le lanceur d'alertes Nzui Manto, l'établissement dans lequel cet acte de barbarie a été posé, négocie avec les parents de l'élève, pour qu'ils ne portent pas plainte auprès des autorités.

Malgré toutes les négociations entreprises par le surveillant et les responsables de l'établissement, une plainte sera déposée ce jeudi 28 septembre contre le surveillant général du collège dauphine à Douala qui a arraché les fesses d'un enfant de 11 ans avec le fouet.

"M. Bell, est le tortionnaire d'un enfant de 11 ans à l'établissement Dauphine. Après la révélation publique de ce cas de torture, les responsables du collège ont reconnu les faits mais ont essayé de dissuader la famille de la jeune victime de ne pas porter plainte.

Pour rappeler la genèse de l'histoire, le surveillant général Mr Bell a, à l'aide de son fouet dépiauter les fesses d'un enfant pour être arrivé à l'école en retard. L'enfant suit en ce moment les soins dans un centre de santé de la ville", révèle N'zui Manto.

Fessées, tapes sur la main, claques, coups de pieds ou forcer un enfant à demeurer dans une position inconfortable… les châtiments corporels infligés aux apprenants peuvent prendre différentes formes à l’école. Cette pratique dégradante pourtant interdite par la loi du 14 avril 1998 sur l’orientation de l’éducation au Cameroun fait de la résistance dans les établissements scolaires. Considérés par de nombreux enseignants comme nécessaires et efficaces pour traiter des problèmes de discipline, les châtiments corporels se font de vieux os dans les écoles, lycées et collèges du pays. Pour de nombreux enseignants, ce mode de punition a des effets bénéfiques sur l’éducation et la discipline des enfants.

« Pour une éducation de qualité, il faut de temps en temps des châtiments. Car les enfants sont insupportables de nos jours. Je ne sens mon autorité et le respect que quand j’ai ma chicotte dans ma main ou pendant à mon cou. A ce moment, je peux entendre les mouches voler et mon cours coule comme de l’eau de roche », affirme une enseignante.

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