Douala: une dame veut marabouter sa sœur qui lui a arraché son amoureux français

Pour se venger de sa petite sœur qui lui a arraché son fiancé blanc de nationalité française, une dame a confié à plusieurs personnes qu'elle est à la recherche d'un marabout puissant pour lancer un sort.

Tout commence dans un taxi à Douala. Une jeune femme, accrochée à son téléphone comme si sa vie en dépendait, racontait son calvaire à sa tante, ignorant que son monologue était devenu une émission en direct pour tous les passagers. La pauvre dame racontait comment l’amour avait frappé à sa porte via les réseaux sociaux. Un homme venu d’Occident – portefeuille bien garni – était tombé sous son charme. Ils se rencontrent Douala, vivent une idylle de rêve, partagent des instants inoubliables et, surtout, le monsieur "investit" généreusement. Tout allait bien jusqu'à ce que… silence radio.

Fini les messages, les appels et surtout les "transferts", remplacés par des disputes et, pire encore, un blocage en bonne et due forme. Intriguée, la jeune femme mène son enquête… et découvre l’impensable : le monsieur est désormais éperdument amoureux de Mariza, sa propre petite sœur !Oui, vous avez bien lu. Pendant son séjour, Joèl a échangé les contacts avec la cadette, et cette dernière, au lieu de simplement garder le lien familial sacré, l’a savamment utilisé pour éjecter sa grande sœur de l’équation. Accusations, ragots, manipulations… Peu importe la méthode, le résultat est là : la grande sœur est remplacée.

Mais le pire reste à venir. Non seulement la famille ne trouve rien à redire, mais en plus, elle continue de profiter des "largesses" du futur beau-fils. Pire encore, la petite sœur, triomphante, ne ressent pas la moindre once de remords. Quand la grande sœur l’appelle pour exiger des explications, elle lui répond avec une froideur clinique : "Oui, et alors ?”

La grande sœur était en route pour consulter un marabout, apparemment déterminée à corriger le karma d’une manière peu conventionnelle. Comme quoi, dans la trahison, le plus douloureux, ce n’est pas d’être poignardé, c’est de se retourner et de voir qui tient le couteau.