Une Camerounaise est dans une situation problématique, nécessitant des conseils pour mieux s’en sortir. Elle est vraiment mal barrée.
« Je suis citoyenne résidant à Douala. J’ai travaillé dans une société de la place (dont je vais taire le nom pour l'instant) pendant plus de 8 ans sans contrat de travail, ni affiliation à la CNPS, la paye se fait à main levée, congé de maternité non payant. J'ai eu mon premier congé annuel après 4 ans de service (10 jours).
En Avril 2020, la DRH m'appelle et me demande de faire le dossier pour la CNPS. En janvier 2022, la DRH me rappelle et me fait savoir que mon dossier n'a pas abouti et que je dois faire le dossier à nouveau.
En octobre de la même année, la DRH me demande de refaire le dossier pour la troisième fois. C'est là où j'ai compris qu'il y a quelque chose qui ne va pas, cette fois ci, j'ai laissé tomber.
En août 2023, je dépose une lettre de démission avec préavis d'un mois. En septembre 2023, après avoir arrêté de travailler, je me rends au ressources humaines, on me fait savoir que comme j'ai déjà pris mon congé annuel, j'aurais uniquement droit au salaire de présence, que le préavis c'est trois mois et non un mois.
Le problème est que du 7 septembre à ce jour, je n'ai reçu ni mon salaire de présence ni mon certificat de travail. J'ai même appelé aux ressources humaines, on me demande t'attendre.
Chose curieuse, le 16 octobre, la DRH m'appelle et me fait savoir qu'elle ne trouve plus ma lettre de démission. Je lui envoie l'accusé de réception par WhatsApp, elle me demande de refaire une demande et je viens lui remettre dans son bureau.
J’aimerais savoir ce que dit le Code du travail camerounais en cas de démission d'un employé. Je ne comprends plus rien, j'ai besoin de votre aide s’il vous plaît ».