Douanes, CNPS et Port de Douala: la liste des DG dont les jours sont comptés par Biya

Après un remaniement au sein des forces de défense et de sécurité hier 22 octobre, Paul Biya s'apprête à chasser plusieurs DG à la tête de sociétés de l'Etat camerounais.

Une liste serait sur la table du président Paul Biya. Selon le très renseigné lanceur d'alertes Boris Bertolt, les DG du Port autonome de Douala, le DG des Douanes et autres sont dans la liste des DG à chasser, pendant que d'autres sont sur la liste d'attente.

"…Nominations attendues des directeurs généraux à la tête des sociétés d’Etat dans les prochains jours. Sur la liste des départs, DG des douanes, DG de la CNPS, DG de l’ARSEL, DG du PAD", écrit Boris Bertolt.

Ces DG hors la loi des entreprises publiques

S'il y'a bien une chose qui caractérise le régime actuel au Cameroun c'est la longévité de certains responsables dans les affaires du pays.

Le comble c'est que cette situation non seulement se répercute dans la gestion politique mais aussi au sein du management de certaines entreprises à capitaux publics qui sont paradoxalement soumises à une autre donnée.

La situation pourrait donner des larmes aux yeux à des personnes sensibles tellement le fait est criard. En effet, de nombreux directeurs généraux dans certaines, voire la grande majorité des sociétés d'États sont arrivés à l'âge de déposer le tablier, puisque selon la loi qui régie la gestion des entreprises publiques et parapubliques, le mandat d'un directeur général est renouvelé deux fois. Dans le cas d'espèce beaucoup de ceux qui sont en poste sont déjà arrivés à leur terme.

Parmi ces personnalités, on pourrait citer Mekoulou Mvondo, Joseph Tedou, Yaou Aissatou, Adolphe Moudiki, ELA Evina, Marie Claire N'a, Mouthe à Bidias etc pour ne citer que ceux là puis que la liste est loin d'être exhaustive.

On est donc là dans une démonstration de non respect criard de la loi, ce qui démontre clairement que la volonté de passer le flambeau n'entre pas dans leur logique, l'objectif étant de s'enrichir et rester at vitam etaernam aux affaires. Les camerounais qui de plus en plus se sentent spoliés par une élite politique à jamais rassasiée finiront par réagir en temps opportun.