• Dr Aristide Mono était dans l’émission Droit de réponse
• Il a désavoué Biya et son régime
• Il n’a pas loupe le SGPR
Il est évident qu’aucune dictature n’est éternelle. C’est ce que rappelle l’universitaire Dr Aristide Mono. Dans l’émission Droit de réponse, il a fait son coup de gueule, lui qui critique tant le régime de Biya.
Ce dimanche 29 mai 2022, Dr Aristide Mono était sur le plateau de l’émission Droit de réponse présenté par Cédrick Noufele, journaliste et rédacteur en chef d’Equinoxe télévision préalablement suspendu pour un mois ainsi que l’émission Droit de réponse.
Le retour à l’antenne du journaliste suspendu a été salué par Dr Aristide Mono avec qui il partage le plateau de cette émission diffusée.
« L’émission Droit de réponse et vous le présentateur avez été suspendus de manière injuste. Aujourd’hui votre émission et vous êtes de retour. Nous devons par conséquent retenir une chose : aucune dictature n’est éternelle. Les choses finiront par changer un jour, quels que soient la durée et le temps que cela prendra », indiquait Dr Aristide Mono sur le plateau de Droit de réponse.
« Le peuple a le DROIT de savoir comment se porte le président de la république ? Les rumeurs sur la dégradation de son état de santé sont-elles fondées ou infondées ? Est-il encore apte à continuer ? Dans un pays normal, le cabinet civil réagirait directement, non pas pour déployer la police politique, mais pour situer l’opinion », avait-il soutenu.
« Malheureusement chez nous, ce sont des interrogations trop osées. À la limite, elles constituent de grosses infractions: outrage à chef d’État, questionnement subversif, tentative de rébellion et terrorisme. Mais quel est ce pays où le président disparaît des radars pendant de longs mois, des rumeurs pas du tout joyeuses se développent au sujet de son état de santé et de ses capacités physiques et mentales, mais le cabinet civil reste toujours muet, le gouvernement aussi? Le pays est désormais dirigé sous HAUTE INSTRUCTION. Nous n’avons pas élu le SGPR. Certes, il bénéficie de la délégation de signature mais c’est déjà un peu de trop là. Le peuple n’a pas élu le SGPR », poursuivait l’analyste politique.