Drame à Douala : Un lycéen enlevé, assassiné et mutilé par son cousin

Le Petit Djouemssi Et Sa Famille Image illustrative du confrère lebledparle

Sat, 15 Nov 2025 Source: www.camerounweb.com

Une affaire criminelle d'une rare violence endeuille le quartier de Bonendale, dans l'arrondissement de Douala IV. Le jeune Djoumessi Stéphane, élève en première année mécanique au Lycée Technique de Sodiko, a été retrouvé mort après son enlèvement survenu le mercredi 12 novembre. Son cousin, Amstrong Stéphane, est au cœur de cette sombre affaire. C'est ce que le confrère lebledparle indique dans un article.

Tout commence mercredi 12 novembre lorsque le lycéen disparaît alors qu'il rentrait de l'école. L'alerte est immédiatement donnée par sa famille, plongée dans l'angoisse. Peu après, les ravisseurs établissent un contact et réclament une rançon de 20 millions de FCFA, laissant croire à un enlèvement crapuleux classique.

L'enquête menée par la gendarmerie de Bonendale prend rapidement un tournant inattendu. Les soupçons des forces de l'ordre se portent sur un membre de la famille : Amstrong Stéphane, cousin de la victime. Interpellé par les gendarmes, il aurait guidé les enquêteurs jusqu'à un chantier abandonné du quartier.

C'est sur ce chantier que le corps de Djoumessi Stéphane a été retrouvé et exhumé, moins de 24 heures après sa disparition. La scène révèle l'horreur du crime : l'adolescent avait été enterré sous des décombres, et son corps présentait des mutilations atroces, notamment les parties génitales et la langue arrachées.

Selon les premières conclusions de l'enquête, le lycéen aurait été exécuté bien avant toute possibilité de négociation sur la rançon. Cette découverte suggère que l'enlèvement servait à masquer un mobile plus obscur ou un crime prémédité. L'auteur présumé de l'enlèvement, de la mise à mort et de l'inhumation serait le cousin du défunt.

Une enquête judiciaire a été ouverte au niveau de la brigade de gendarmerie de Bonendale. Les investigations visent à établir la chronologie exacte des faits, à identifier d'éventuels complices et à déterminer les véritables motivations de cet acte d'une barbarie inouïe.

Le quartier de Bonendale et les camarades du Lycée Technique de Sodiko restent profondément meurtris par cette tragédie. La violence de ce crime fratricide, perpétré au sein même de la famille, soulève de nombreuses questions et plonge la communauté dans la consternation.

Cette affaire rappelle la nécessité d'une vigilance accrue face aux disparitions et met en lumière la complexité des drames qui peuvent se jouer au sein des familles camerounaises.

Source: www.camerounweb.com