Un acte d'une violence inouïe vient de secouer la localité de Mbankomo, plus précisément au quartier Eloumder 2. ETOUNDI GEORGES, un homme âgé de 65 ans, a gravement mutilé sa concubine en lui sectionnant le bras avec une machette lors d'une dispute domestique.
Selon les témoins présents sur les lieux, une altercation aurait éclaté entre le couple avant que la situation ne dégénère tragiquement. Sans hésitation, l'homme se serait saisi d'une machette et aurait porté un coup violent au niveau du bras de sa compagne, le sectionnant net.
La victime, dont l'identité n'a pas été révélée pour préserver sa dignité, a été rapidement transportée dans un établissement hospitalier de la région où elle reçoit actuellement des soins intensifs. Son pronostic vital n'a pas été communiqué.
Plus troublant encore, avant son interpellation par les éléments de la police judiciaire de Mbankomo, ETOUNDI GEORGES aurait déclaré publiquement "avoir les longs bras" et être certain d'être rapidement relâché. Cette déclaration suscite l'indignation dans l'opinion publique et soulève des questions sur d'éventuelles connexions du suspect avec des personnes influentes.
Cet incident s'inscrit dans un contexte alarmant de recrudescence des violences conjugales et des féminicides au Cameroun. Les associations de défense des droits des femmes pointent du doigt ce qu'elles considèrent comme une certaine clémence judiciaire envers les auteurs de ces violences.
Plusieurs observateurs établissent un lien entre cette multiplication des cas et la récente remise en liberté controversée de Bekobe Éric, condamné pour le meurtre de son épouse Diane Yangwo, une décision prise par la juge Medou Dany L'or qui continue de faire débat dans le pays.
"Cette affaire est emblématique du sentiment d'impunité qui règne actuellement chez certains agresseurs," déclare une militante d'une association de défense des droits des femmes qui souhaite rester anonyme. "La justice doit envoyer un message clair : ces actes sont inacceptables et seront punis avec la plus grande sévérité."
Les autorités locales ont confirmé l'arrestation d'ETOUNDI GEORGES qui est actuellement en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette agression.
Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille n'a pas encore réagi officiellement à cette affaire, mais les associations appellent à une mobilisation générale contre ce fléau des violences faites aux femmes qui semble prendre une ampleur inquiétante dans le pays.