Drame / Okola : il tue sa fiancée essaye de fuir et est rattrapé dans un car de transport

• Le corps sans vie de Iness Darisca Mafogan a été retrouvé dans une broussaille à Okola

• Son fiancée Essaie Boubaga a pris fuite après le drame et a été a été arrêté dans un car de transport

• Il est en exploitation entre les mains de la gendarmerie



Suspecté d’avoir tué sa fiancée et jeté le corps dans la broussaille, Esaie Boubaga Abigaba, est reconnu dans un car de transport arrêté et conduit auprès des autorités compétentes.

La Scène se déroule à Okola dans le Département de la Lékié. Le Mardi, 17 Mai dernier, alors que les populations vagues paisiblement à leurs occupations, le corps sans vie d’Iness Darisca Mafogan Saha, âgée de 27 ans est retrouvée dans une broussaille en état de décomposition avancé.

Son fiancé, Esaie Boubaga Abigaba, resté injoignable depuis lors, est recherché activement dans les réseaux sociaux et ses photos défilent sans arrêt sur Facebook. C’est dans cette dynamique lancée déjà dans les Réseaux sociaux qu’il est reconnu dans un car de transport en partance de Bafia, son village natal le 19 Mai, soit deux jours après que le corps de la jeune dame ait été retrouvé, par un passager qui prend le soin de signaler sa présence au chauffeur du véhicule. Ce dernier, sans panique aucune, une fois devant le premier poste de contrôle, discrètement, a fait remarquer aux Forces de Défenses et de Sécurité en présence.

Selon certaines indiscrétions, les deux tourtereaux étaient tous élèves IDE à l'école des soins infirmiers d'Okola basée à Ngoya 1. Le drame a eu lieu au retour d'une fête d'anniversaire jeudi 12 mai 2022. Pris d'une crise de jalousie Esaie aurait étranglé sa dulcinée. Le corps jeté dans la broussaille il va prendre la poudre d'escampette. La dépouille de la jeune Inès Darisca sera retrouvée en état très avancé de putréfaction.

Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée Iness Darisca Mafogan, Esaie Boubaga Abigaba est reconnu par les internautes arrêté et conduit à la brigade d’Okola où il médite son sort. La famille de la victime dépêchée sur les lieux, et qui n’a plus que d’yeux pour pleurer reste partagée entre procéder à une justice populaire avec peine de mort et faire confiance à la justice. Elle attend vos prières pour apaiser la douleur.