Dans une affaire qui a choqué le pays, un homme rwandais a plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation, dont le meurtre de 12 femmes et 2 hommes. Denis Kazungu, âgé de 34 ans, aurait enterré ses victimes dans sa cuisine. La police a découvert ces crimes plus tôt ce mois-ci, après l’avoir expulsé de son logement loué à Kicukiro, une banlieue de la capitale, Kigali.
Au cours de l’audience, une femme dans une salle d’audience bondée a crié pour son enfant, qu’elle a affirmé être une victime. Ils ont organisé cette audience pour déterminer si M. Kazungu devait rester en détention. Le juge annoncera sa décision le 26 septembre.
M. Kazungu, sans représentation légale, est apparu calme et maître de lui lors de l’audience. Lorsqu’on lui a demandé de plaider, il a fermement déclaré : « coupable ». Il a prétendu que ses victimes l’avaient délibérément infecté par le VIH pour justifier ses crimes, mais il n’a pas fourni de preuves à l’appui de cette affirmation.
La santé mentale de M. Kazungu reste incertaine, mais il semblait sain d’esprit lorsqu’il a demandé à ce que les procédures se déroulent à huis clos. Cependant, la cour a rejeté sa demande. « J’ai commis des crimes extrêmes et je ne veux pas que les médias parlent de moi« , a-t-il déclaré.
La police a arrêté M. Kazungu après que son propriétaire l’ait dénoncé pour défaut de paiement du loyer pendant sept mois. Le responsable de la police a informé le journal privé du Rwanda, The New Times, qu’il s’était rebellé lors de son expulsion. Le responsable a déclaré qu’il s’était excusé et avait beaucoup pleuré, ce qui a éveillé nos soupçons.
« Je l’ai détenu et je l’ai personnellement emmené à la police. Il a avoué avoir tué certaines personnes au poste de police, ce qui a incité le RIB (Bureau d’investigation du Rwanda) à enquêter sur sa résidence« .
Un porte-parole du RIB a déclaré qu’il attirait ses victimes, principalement des travailleuses du sexe, chez lui et procédait à leur vol. Il les étranglait et les enterrait dans un trou qu’il avait creusé dans la cuisine de sa maison louée.
Les enquêteurs n’ont pas encore révélé les noms de toutes les victimes présumées de M. Kazungu. Cette affaire tragique soulève des questions sur la sécurité des travailleurs du sexe et met en évidence l’importance de protéger les personnes vulnérables dans notre société.