• Le drame a fait plusieurs morts
• Il y a eu des enfants
• Le gouvernement parle de 8 morts
En marge du match Cameroun Comores soldé par la victoire poussive des Lions indomptables, le Cameroun a été frappé par un nouveau drame. Suite à une bousculade à l’entrée du stade, plusieurs personnes dont des enfants sont mortes sur le champ.
Une bousculade devant un stade de Yaoundé a fait huit morts, avant un match de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui opposait, lundi 24 janvier dans la soirée, le Cameroun aux Comores, selon un rapport préliminaire du ministère de la santé que s’est procuré l’Agence France-Presse (AFP).
« Une bousculade à l’entrée du stade d’Olembe » a fait au moins une « demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés », avait estimé plus tôt dans la soirée la CRTV, la télévision d’Etat camerounaise, précisant que les autorités et la Confédération africaine de football (CAF) « suivent la situation des blessés dans les hôpitaux de la ville ».
Selon le rapport du ministère de la santé, « huit décès sont enregistrés », dont un enfant. Les victimes ont été « immédiatement transportées » à bord d’ambulances mais « le trafic routier, intense, a ralenti le transport ». Un bébé aurait également été piétiné par la foule. Le nourrisson, « immédiatement extirpé et conduit à l’hôpital général de Yaoundé » se trouve dans un état « médicalement stable », a précisé le ministère.
La CAF, qui organise la compétition phare du continent, a de son côté dépêché son secrétaire général « au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé ».
« La CAF enquête actuellement sur la situation afin d’obtenir plus de détails sur ces incidents », a poursuivi la Confédération.
Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, remportée 2 buts à 1 par le Cameroun face aux Comores, il n’y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade, a constaté un journaliste de l’AFP.
Cameroun - Comores : Patrice Motsepe a pris une importante décision à quelques minutes du sifflet final
Ce lundi 24 janvier, le Cameroun jouait sa huitième de finale face aux Comoriens, décimés par la Covid-19.
Quelques instants avant le match, une grande bousculade s'est déclenchée à la devanture du stade d'Olembé. Les premiers bilans officiels font état de 8 morts.
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), n'a pas pu assister à ce match. Pris dans les bouchons, le président Patrice Motsepe a décidé de faire demi-tour à 5 kilomètres du stade et à 10 minutes du coup de sifflet final.
Il n'était pas seul. Étaient également pris dans les bouchons, les 3e, 4e et 5e vice-présidents de la Confédération ainsi que le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.
"Même Antoine Bell était coincé. Il devait commenter le match sur RFI", a confié une source interne.
Réaction de la CAF suite à l'incident
La CAF a pris connaissance des incidents survenus au stade d'Olembe, ce soir, 24 janvier 2022, pendant le match de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies opposant le Cameroun, pays hôte, aux Comores.
La CAF enquête actuellement sur la situation afin d'obtenir plus de détails sur ces incidents. Nous sommes en communication constante avec les autorités camerounaises et le comité local d'organisation.
Ce soir, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a dépêché le Secrétaire Général, Veron Mosengo-Omba, au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé.
Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, il n’y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade, a constaté un journaliste de l’AFP.
La confédération africaine de football (CAF) tiendra mardi matin à 09 h 30 une « réunion de crise » avec le Comité d’organisation de la CAN, dédiée exclusivement aux questions de sécurité dans les stades, a déclaré à l’AFP une source proche de la CAF.
Selon le ministère de la Santé, la bousculade s’est produite à l’entrée sud du stade d’Olembé à Yaoundé. Les victimes ont été « immédiatement transportées » à bord d’ambulances mais « le trafic routier intense, a ralenti le transport », selon le rapport.
Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l’extérieur du stade, au moment du contrôle du passe sanitaire, selon le ministère de la Santé.
Le nourrisson, « immédiatement extirpé et conduit à l’hôpital général de Yaoundé » se trouve dans un état « médicalement stable », a précisé le ministère.
Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens.