La première est installée à la gare voyageurs de Yaoundé depuis vendredi dernier. Elle sert principalement à orienter les proches des victimes vers les centres hospitaliers où les blessés et les corps identifiés ou non ont été envoyés.
Mais surtout, elle sert à l’écoute qui familles appellent à travers le numéro vert (699101810) mis sur pied par Camrail, informe Le Jour dans son édition de lundi 24 octobre 2016.
Selon les estimations de cette cellule de crise, plus de 300 appels ont été reçus sur le numéro vert et une centaine de personnes ont fait le déplacement sur place. Sur place, «d’autres proches des victimes du déraillement d’Eséka sont pris en charge par deux psychologues installés dans le centre médical de Camrail, situé non loin de la gare voyageurs», apprend-on.
A Douala, une autre cellule de crise a pris ses quartiers à la direction générale de Camrail à Bessengué, indique Le Jour. Là aussi, un autre numéro vert est ouvert pour renseigner les membres des familles et des connaissances des victimes.
Entre vendredi et dimanche, près de 200 appels y ont été reçus. Pareil pour la cellule de crise installée au ministère des Transports où une dizaine de fonctionnaires sont mobilisés pour la circonstance.
«Notre mission ici est de renseigner les gens sur ce qui est fait sur le terrain. A l’heure actuelle, je peux vous confier qu’une grue est déjà à Eséka», explique à Le Jour un membre de la cellule de crise du ministère des Transports.