Quand va-t-on finalement passer des jours et des mois sans déplorer des situations extrêmement choquantes et à l’allure criminelle ? La question mérite surtout d’être posée. Beaucoup de citoyens expriment depuis fort longtemps leur ras-le-bol. Sans que rien ne change.
Le pays fait de plus en plus peur. Que ce soit dans la ville économique de Douala ou dans la capitale politique Yaoundé, le mal est à son paroxysme et rien n’est fait pour réduire les ardeurs des délinquants impitoyables.
Il y a quelques heures encore, nous avons appris qu’à Yaoundé, une femme a été lâchement et cruellement assassinée. C’est alors que son ou ses meurtriers ont fait emballer son cadavre dans un sac. La dépouille a été jetée sans aucun scrupule dans une rigole.
« Découverte macabre ce jour dans les environs du Palais des sports à Yaoundé où la dépouille d’une jeune femme a été découverte dans un sac abandonné dans une rigole. Les événements ayant conduit à l’assassinat de la femme ne sont pas connus », informe une source.
Cette dernière prend le soin de préciser que « Yaoundé est une ville dangereuse pour les femmes. Une quarantaine de femmes y ont été tuées entre l’année 2022-2023 ». C’est assez pour une seule ville. Une seule femme tuée est déjà la mort de trop.
Toujours dans la capitale il y a quelques semaines de cela, le cadavre d’un homme a été trouvé sur l'autoroute Yaoundé-Nsimalen, au lieu appelé Ntoun. Dans la stupeur totale. Souvent, les victimes sont bien connues dans le quartier.
Les auteurs de ces nombreux assassinats qui plongent les familles dans les deuils continuent de courir les rues. Ils ne sont pas arrêtés et il y a de très fortes chances que ce soient les mêmes personnes qui récidivent. Une fois qu’on a tué, on peut recommencer, encore et encore.
Le niveau de la criminalité monte rapidement au Cameroun, ce qui rend le pays moins attrayant pour les étrangers. Le Canada, la France, les États-Unis, etc. ont déjà alerté leurs ressortissants par rapport aux dangers qui existent sur le territoire dirigé par Paul Biya.