L'événement tragique qui s'est déroulé à Mbankolo aurait-il pu être évité ? Pour certains, la réponse est un franc "oui". En mettant en avant l'État de droit, où les populations locales et le gouvernement respectent les interdictions de s'installer dans des zones inconstructibles, on aurait pu prévenir ce désastre.
Une contribution essentielle au débat sur l'événement de Mbankolo souligne que le Cameroun est victime d'une gouvernance du laisser-faire et du laisser-aller. Il est observé que le libertinage règne dans notre société, où les populations semblent dicter leurs propres lois sur ce qui est permis, tandis que le gouvernement semble se complaire dans cette approche.
On accorde une latitude excessive aux populations camerounaises pour créer leur propre morale sociale en toute impunité.
Les zones inconstructibles, comme Mbankolo et d'autres endroits similaires, ne doivent pas être gérées avec laxisme. Une surveillance constante des services responsables de la gouvernance locale et du contrôle des sites accidentogènes devrait être mise en place en permanence.
"Gouverner, c'est prévoir", dit-on. La prévision devient une arme redoutable d'efficacité pour l'État lorsqu'elle est mise en œuvre dans des contextes où l'assurance contre les risques de perturbation de la quiétude et de l'épanouissement des populations locales est compromise.
Ainsi, les responsabilités de la tragédie de Mbankolo sont partagées, mais les services publics responsables du contrôle technique des espaces inconstructibles sont fortement impliqués. Le laxisme envers les populations qui s'y installent est incompréhensible et semble découler du laxisme et de l'inertie encouragés par les administrateurs locaux, lesquels devraient être les seuls responsables de la tragédie de Mbankolo.
Pour Jean Paul Nna Mvondo, Philosophe Psychopédagogue, il est impératif de faire respecter la loi. Ceux qui sont chargés de l'appliquer doivent le faire sans sentimentalisme et avec toute la rigueur nécessaire pour garantir aux populations camerounaises que nous sommes dans un État de droit.
Le respect des lois en vigueur dans notre pays est essentiel pour nous protéger des dangers, comme celui de Mbankolo. Une pensée pieuse pour les victimes, avec l'espoir qu'elles serviront de leçon aux candidats éventuels qui choisissent des lieux publics non constructibles comme lieux de résidence.