Le Secrétariat d'État à la Défense (SED) est actuellement au cœur d'un scandale, accusé de brutalité policière ayant conduit à la mort de Béranger Ignamoune Wapou, un jeune employé de l'UNESCO. L'incident, survenu dans le quartier Nsam Escale de Yaoundé, soulève des questions sur les méthodes de l'agence gouvernementale.
L'arrestation brutale de Wapou devant son domicile familial a été marquée par une violence extrême, avec des témoins rapportant des coups de bâton, des injures, et des bastonnades de la part des agents du SED. Contraint à monter de force dans leur véhicule, le jeune homme a été transporté de manière coercitive dans les locaux du SED. Le lendemain matin, son corps sans vie était découvert dans sa cellule, sans explication sur les circonstances de son décès.
Le SED a jusqu'à présent évité de fournir des détails à la famille endeuillée, laissant un mystère entourant la mort soudaine de Wapou. Le lien entre les violences subies pendant son arrestation et son décès reste troublant, d'autant plus que le jeune employé de l'UNESCO était en bonne santé lors de son arrestation.
Le quartier Nsam Escale est plongé dans la stupéfaction et l'incompréhension, certains résidents évoquant la possibilité d'une vengeance. Les habitants estiment que de tels actes ne doivent pas rester impunis, exigeant la vérité sur cet événement tragique.
Cette affaire soulève des préoccupations plus larges sur les pratiques du SED et appelle à une enquête approfondie pour garantir la justice. Les autorités sont confrontées à une pression croissante pour faire la lumière sur cet incident et prendre des mesures contre toute forme d'abus de pouvoir au sein de l'agence de défense.