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Drame : un cadre d’Elecam assassiné à Bamenda

Il serait abattu par balle le troisième arrondissement de Bamenda.

Thu, 19 Jan 2023 Source: www.camerounweb.com

La rédaction de CamerounWeb apprend l'assassinat de Yufola Gilbert, représentant d'Elections Cameroon (Elecam) à Jikiri dans le département du Bui. Il serait abattu par balle le troisième arrondissement de Bamenda.

Selon des sources locales, le représentant d'Elecam a été tué par des hommes armés non identifiés. Les groupes armés séparatistes sont les premiers suspects de ce drame qui intervient alors que la victime s'activait pour l'organisation des élections sénatoriales prévues pour le mois de mars prochain.

Les séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’opposent à la tenue des élections sénatoriales. Le leader ambazonien Ayaba Cho avait fait une déclaration interdisant la tenue du scrutin au NOSO. Comme lors des précédentes échéances électorales, le ministère de l’administration territoriale et l’armée camerounaise s’active que tout se déroule bien.

Paul Biya défié

Dans son discours à la nation du 31 décembre 2022, Paul Biya a rassuré l’opinion nationale sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon le président de la République, le retour de la paix dans cette région a d’ailleurs permis le démarrage du plan de reconstruction des régions anglophones.

«Grâce au lien Armée-Nation, la collaboration entre nos forces de défense et les populations a contribué à réduire, de manière significative, les menaces terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le calme retrouvé a permis d’enregistrer des progrès appréciables dans la mise en œuvre du Plan de Reconstruction et de Développement de ces régions. », a déclaré le chef de l’Etat.

Sur le terrain, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes. Ce lundi 2 janvier en guise de réponse aux déclarations de Paul Biya, les groupes armés séparatistes ont ordonné une ville morte à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Comme le montrent les images, le mot d’ordre a été scrupuleusement respecté au centre-ville. Les boutiques et services sont fermés. Tous craignent les représailles des Ambazoniens qui traitent ceux qui osent les défier comme des traitres au service du pouvoir de Yaoundé.

La guerre au Noso fait chaque jour des victimes. Cette semaines au moins un militaire camerounais a perdu la vie dans la région du Nord-Ouest où les groupes terroristes menacent de relancer les hostilités.

Source: www.camerounweb.com