Le père s’insurge contre la manière dont la police a géré la disparition et la découverte du corps sans vie de sa fille. « Recherchée il y a quelques heures dans la ville de Bangangté, la petite Tsemo Dounya Leslie Grâce, 6 ans, élève en classe 1 à Standard a été retrouvé morte ».
En quelques minutes, ce message virtuel a glacé plus d’un. On lisait à la suite que selon des sources médicales, elle a été violée avant d’être tuée et jetée dans la nature. C’est que l’avis de recherche, conçu par ses parents, n’a même pas eu le temps de circuler. Le père de l’enfant, Odilon Dounya Fendju, qui se présente comme missionnaire, est très mécontent de l’articulation des événements.
« Nous avons signalé sa disparition à 20h. La police nous dit avoir reçu un appel anonyme à 22h signalant un corps dans le secteur du centre touristique. La police n'a pas jugé (bon) d’appeler la famille. À 10h, mon épouse retourne au commissariat spécial et c'est là qu'on lui dit qu’il y'a un corps retrouvé hier à 23h dans une maison au centre touristique, est-ce que vous pouvez venir identifier ? Est-ce la vérité ? Qui les a accompagnés au lieu du crime ? Qui les a appelés ? Ayant déjà été informé à 20h pourquoi la police n'a pas appelé la famille immédiatement pour les accompagner sur les lieux du crime ? Que nous cache la police de Bangangté ? », interroge-t-il à la fois.
Peiné, il dénonce : « Je suis arrivé à 17h revenant brusquement de la mission à Njimom après Foumban à cause de la situation. Mais j'ai dû supplier monsieur le procureur de Bangangté, le commissaire, de me donner le corps de ma fille pour une heure de temps de prière, ils m'ont fait savoir que le corps déjà réquisitionné, je ne peux pas avoir cette demande. Monsieur le sous-préfet saisi a intervenu et a dû plaider la justice injuste de notre ville de me donner au moins 20 minutes. Nous avons constaté à l'arrivée les glaces sur l'enfant justifiant que l'enfant était déjà au frais. Qui a ordonné ? La superbe police, véritable parent de l'enfant… Toujours à la morgue, ils nous ont donné 30 minutes, c'est le système qui décide sur ma fille. Après les 30 minutes, nous sommes partis », s’étrangle le missionnaire, qui promet de faire un grand bruit autour du crime.
« Je refuse que ma fille soit le sacrifice des occultistes pour maintenir leur règne sur les prochaines années du cycle 2020-2050, l'Eglise doit régner. Nous sommes vers le début du mois d'Adar, mois où les juifs étaient sacrifiés, où la reine Esther a prononcé un jeûne de 3 jours pour la délivrance »