La prétendue canditature de Samuel Eto’o à la présidentielle camerounaise d’octobre 2018 à la première page des sites JeuneAfrique et France24 ce 1 er avril, relayée par d’autres sites. Poisson d’avril ou vraie information ? Les camerounais étaient dubitatifs jusqu’à la sortie de l’international camerounais.
Cette initiative des deux chaînes est une mauvaise blague que le pichichi n’a pas du tout digérée. Sur sa page Facebook, il l’a fait savoir. Au nom d’une tradition séculaire liée au 1er avril, certains "journalistes" ont publié ce dimanche dans leurs éditions en ligne, une interview fictive sur une supposée volonté de ma part de me présenter au scrutin présidentiel camerounais de 2018.
« Ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond. Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu'à mon épouse ou à mon "rapport" à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j'estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d'une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total », affirme-t-il
Samuel Eto’o a ainsi donné sa position sur ce sujet. Il n’est pas intéressé par le fauteuil présidentiel au Cameroun. Il souhaite entamer à la fin de sa carrière footballistique une autre carrière, celle d’un entraîneur d’équipe.
Il met en garde ces deux chaînes pour ce qu’il appelle une atteinte à sa personne pour diffamation.
Voici le droit de réponse de Samuel Eto'o
DROIT DE RÉPONSE ADRESSÉ À JEUNE AFRIQUE ET FRANCE 24*
Madame, Monsieur,
Faisant suite aux articles parus dans vos éditions en ligne du 1er avril 2018, je vous fais savoir que je souhaite exercer mon droit de réponse.
En effet, j'estime que les propos tenus à mon encontre portent atteinte à mon honneur et véhiculent de nombreuses allusions malsaines.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir publier le communiqué rectificatif suivant dans les meilleurs délais :
*Mise au point*
_Sous les titres “Je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome.” "Samuel Eto'o candidat à la présidentielle" et profitant d’une tradition séculaire liée au 1er avril, certains "journalistes" ont publié ce dimanche dans leurs éditions en ligne, une interview fictive sur une supposée volonté de ma part de me présenter au scrutin présidentiel camerounais de 2018._
_Au regard de ce qui a été écrit, il apparaît que ces derniers ont voulu surfer sur deux éléments pour générer un effet malsain de buzz : La récente élection de mon cher ainé son excellence Georges Weah à la présidence de la République du Liberia et la notoriété que j’ai durement acquise au fil des années dans la pratique du football._
_Or ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond._
_Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays._
_Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu'à mon épouse ou à mon "rapport" à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j'estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d'une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prentendraient qu'en 2017 j'aurais déclaré "avoir toujours rêvé de faire la politique" en precisant que "le moment tant attendu est enfin là !"._
_Enfin, je retiens que ces "média" en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun!_
*Samuel Eto'o Fils*
A défaut, je me réserve le droit d'intenter une action en justice pour diffamation.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mes salutations distinguées.