Cela fait sept ans que le rapport du Cameroun concernant les droits civils et politiques est attendu sur la table du comité des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Pourtant, indique le quotidien Le Messager du mardi 8 août 2017, les Etats membres de l'ONU, signataires du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP)sont tenus de produire un rapport sur la situation de de ces droits dans leurs pays respectifs.
C'est dans ce cadre qu'un atelier de formation sur la préparation du rapport alternatif sur la mise en oeuvre du PIDCP au Cameroun a eu lieu du 3 au 4 août 2017 à Douala. Organisé par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et le Centre pour les Droits Civils et politiques, cette rencontre visait entre autres à accroître la compréhension des acteurs de la société civile sur les pocédures d'examen des Etats-parties du PIDCP; d'élaborer un rapport alternatif sur la mise en application du PIDCP au Cameroun sur la base des informations collectées.
Cet atelier a également permis de jeter un regard sur l'évolution des droits civils et politiques au Cameroun. "Cet atelier était très important parce qu'il nous a permis de jeter un regard sur l'évolution des droits de l'Homme au Cameroun.
Il est question que les défenseurs des droits de l'Homme disent exactement quelle est la situation au Cameroun. Nous pouvons répondre au comité des droits de l'Homme de l'ONU à qui nous devons soumettre ce rapport", explique Me Zongo, avocate au Barreau du Cameroun, membre de la commission des droits de l'Homme au Barreau.
En effet, au bout des deux jours de travaux, les participants ont été formés en méthodologie d'élaboration des rapports altenatifs, mais surtout cet atelier leur a permis de maitriser la démarche, les techniques, les procédures nécessaires à l'élaboration d'un bon rapport en matières de droits civils et politiques, confie le coordonnateur Un monde Avenir, Phillipe Nanga.