Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Dschang: Mgr Watio demande de lutter contre 'les sectes diaboliques'

Mgr Watio Dieudonné Mgr Watio

Wed, 27 Jan 2016 Source: cameroon-info.net

Au vu des nombreux crimes considérés comme étant rituels observés dans la ville de Dschnag, notamment aux alentours de l’Université, Mgr Dieudonné Watio, évêque du diocèse de Bafoussam a exhorté le Pr Roger Tsafack Nanfosso, recteur de l’Université de Dschang à combattre les sectes qui se sont nichées dans la ville, au cours de la messe d’action de grâce demandée le dimanche 24 janvier 2016 par la famille du nouveau recteur à la paroisse St Augustin de Bafoussam.

Selon le prélat, si le recteur revêt «l’armure de Dieu», il pourrait accomplir cette mission sans faille. «Pour bien vous acquitter de cette mission, vous devez vous accrocher solidement sur Dieu. Car sans lui rien de solide ne peut s’accomplir», a conseillé le prélat. Et pour les jeunes: «Ne vous laissez pas emporter par ces marchands d’illusions qui viendront vous promettre des choses irréalisables juste pour vous avoir et vous asservir(…) Il y’a des gens qui viendront vous promettre des faux dieux, soyez prudents», a-t-il averti,

Selon le recteur, la lutte commencera par la qualité de l’encadrement, car adhérer à une secte est un choix personnel. «Quand on entre dans une secte, on sait très bien ce qu’on est en train de faire, sauf lorsqu’on est instrumentalisé. Les volontés personnelles sont difficiles à matérialiser. Les volontés institutionnelles peuvent être modifiées. Et c’est là notre rôle. Dans le cadre d’un encadrement constant auprès des étudiants de leur suivi quotidien, nous essayons de savoir qui est qui, dans quelle cité il habite, quel est son numéro de téléphone», nous révèlent les colonnes de La Nouvelle Expression du mardi 26 janvier 2016.

Selon le recteur de l’Université de Dschang, lutter contre la secte est une question de sécurité dans l’ensemble et «notre pays est en proie à une secte hideuse qui tue des centaines de camerounais».

Source: cameroon-info.net