Du mouvement au sein l'armée: Etoudi a décidé, de violentes sanctions tombent pour plusieurs élément du BIR

Bir Frontiere Tchad Image illustrative

Wed, 19 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

Le Bataillon d’intervention rapide (BIR), fer de lance des forces de sécurité camerounaises, est actuellement engagé sur plusieurs fronts au Cameroun. De la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) à la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord, en passant par d’autres missions sensibles, cette unité d’élite est au cœur de la stratégie sécuritaire du pays. Cependant, des tensions internes viennent rappeler que même cette structure disciplinée n’est pas à l’abri des défis organisationnels.

Selon des informations exclusives obtenues par Camerounnweb.com via le lanceur d’alerte Boris Bertolt, 32 éléments du BIR, récemment reversés à l’état-major de l’armée de terre, ont été sanctionnés pour « violation de consignes ». Ces militaires s’étaient rendus au quartier général du BIR à Bastos, Yaoundé, le 17 février 2025, pour exprimer leur mécontentement face à leur transfert. La hiérarchie du BIR a réagi fermement, rappelant que toute action allant à l’encontre des consignes établies ne serait pas tolérée.

Le BIR est aujourd’hui déployé dans plusieurs zones sensibles du Cameroun. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise séparatiste depuis 2016, les éléments du BIR mènent des opérations pour neutraliser les groupes armés et protéger les populations civiles. Leur présence est également cruciale dans l’Extrême-Nord, où ils luttent contre les incursions de Boko Haram, un groupe terroriste qui continue de menacer la stabilité de la région.

Outre ces missions, le BIR est impliqué dans des opérations de sécurisation des frontières, de lutte contre le grand banditisme et de protection des infrastructures stratégiques. Ces multiples engagements font du BIR une unité incontournable dans le dispositif sécuritaire camerounais, mais ils mettent également à rude épreuve ses effectifs et ses ressources.

La hiérarchie du BIR a tenu à rappeler que la discipline et le respect des consignes sont des piliers fondamentaux pour une unité engagée sur des missions aussi sensibles. Les sanctions infligées aux militaires concernés visent à maintenir l’ordre et à préserver l’efficacité opérationnelle du BIR, dont la réputation repose en grande partie sur sa rigueur et son professionnalisme.

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