Il y a quelques jours, la rédaction de Camerounweb annonçait une rencontre confidentielle le 12 septembre au Palais de l'unité entre le président de la Centrafrique Faustin Archange Touadera, grand ami de Jean-Pierre Amougou Belinga et le Chef de l'Etat Paul Biya.
Beaucoup de spéculations vont bon train quant au contenu des discussions entre les deux hommes le mardi dernier parmi lesquels la probable libération du tout-puissant Jean-Pierre Amougou Belinga.
Ainsi donc la presse a aussi eu son lot d'analyse de ladite rencontre. Pour le confrère Cameroun Actuel c'est le PDG du groupe l'anecdote qui chercherait désespérément une issue à sa situation actuelle.
L’affaire du regretté Arsène Salomon Mbani Zogo, connu sous le nom de Martinez, continue de secouer le Cameroun. Alors que les assassins cruels de Martinez sont toujours en cavale, une grande panique règne parmi les commanditaires, les exécutants, les complices et les témoins de ce crime odieux. Toutefois, il semble que cette fois-ci, le crime ne restera pas impuni.
Les récentes arrestations coordonnées ont jeté une lumière crue sur cette affaire. Parmi les personnes appréhendées figurent l’homme d’affaires et magnat de la presse camerounaise, Jean-Pierre Amougou Belinga, le commissaire divisionnaire et patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), Léopold Maxime Eko Eko, ainsi que Justin Danwe, le chef du commando responsable de l’enlèvement, de la torture et du meurtre de la victime. Ces interpellations ont envoyé un message clair : la justice ne laissera pas ce crime impuni.
De manière surprenante, le système judiciaire national, souvent critiqué pour sa lenteur et son manque d’impartialité, s’est rapidement mis en action. Les suspects ont été confrontés à un rouleau compresseur judiciaire. Le journaliste Bruno Bidjang, l’ancien commandant de la garde présidentielle Raymond Etoundi Nsoe, ainsi que plusieurs autres journalistes impliqués de près ou de loin dans cette affaire rocambolesque, ont tous été interrogés avant d’être remis en liberté, certains de manière provisoire.
Cependant, Jean-Pierre Amougou Belinga, actuellement détenu à la prison principale de Kondengui depuis plusieurs mois, n’a pas bénéficié de cette libération. Les conditions de détention à Kondengui sont diamétralement opposées au train de vie luxueux que le propriétaire de Vision 4 menait auparavant dans ses palais, entouré de ses épouses attentionnées. Selon des sources ayant déjà été incarcérées à Kondengui, cette prison est réputée pour être très difficile.
Jean-Pierre Amougou Belinga ne supporte visiblement pas cette situation. Des informations ont révélé qu’il a fait réaménager certains espaces de la prison pour son propre confort. Cependant, malgré ces aménagements, il semble que le magnat des médias se lamente sur son sort, déplorant régulièrement sa situation et cherchant désespérément une issue. Il semble qu’il ne puisse trouver de réconfort nulle part, à l’exception peut-être du regretté Martinez Zogo.
Il est surprenant de voir Jean-Pierre Amougou Belinga dans un tel état. Cet homme qui se targuait de pouvoir influencer le système judiciaire camerounais se retrouve aujourd’hui en larmes à Kondengui. Rémy Ngono, un journaliste, a même réalisé une vidéo de dix-huit minutes pour expliquer comment Jean-Pierre Amougou Belinga perturbait ses compagnons de prison.
Non seulement il a perdu l’accès à ses milliards et à ses comptes bancaires, mais ses femmes sont également laissées seules quelque part, et il est possible qu’elles aient déjà trouvé du réconfort auprès d’un autre homme. De plus, la privation de liberté semble affecter profondément cet homme d’affaires, selon les dires de Rémy Ngono.
L’affaire Martinez Zogo a marqué un tournant décisif dans la quête de justice au Cameroun. Les arrestations et les interrogatoires en cours montrent que les autorités sont déterminées à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire les responsables en justice. La population attend maintenant avec impatience que la vérité éclate et que justice soit rendue pour la mort tragique d’Arsène Salomon Mbani Zogo, alias Martinez lit-on chez le confrère.