Dans un nouveau reportage, le journaliste d'Equinoxe TV, Gui Zogo a donné de nouvelles informations sur l'affaire d'arrestation d'Amougou Bélinga et de toutes les autres personnes arrêtées dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo.
D'après le journaliste, Amougou et Cie ont été une fois de plus auditionné la journée du mercredi 15 février. Mais ces auditions n'ont duré de 3 quarts d'heures.
De ces auditions, il sortirait que le colonel Etoundi, chef de la Sécurité de Jean Pierre Amougou Bélinga, continue d'affirmer qu'une action a bel et bien été engagée contre Martinez Zogo, mais elle n'avait pas pour but de le tuer.
Pour reprendre les propos de Guy Zogo, cette action, le colonel l'a engagée "par qu'il ne voulait pas qu'il médise davantage de son patron, celui dont il s'occupait de la sécurité".
Mais quelle action? Le faire peur, le tabasser ou le tuer? L'on ne sait pas vraiment de quelles actions parle le colonel Etoundi.
Mais les propos qu'aurait tenu ce dernier aux enquêteurs semblent être corroborés par l'autre colonel arrêté dans le cadre de l'affaire. Le colonel Justin Danwé, puisse qu'il s'agit de lui, a dans l'une de ses versions, affirmé qu'il a mené une opération contre Martinez mais l'avait laissé en vie. L'opération n'avait pas pour objectif de le tuer affirme t-il.
"Dans la troisième et dernière version, également consignée et obtenue après une confrontation avec Amougou Belinga, le lieutenant-colonel affirmait cette fois qu’il avait dirigé l’opération, mais qu’il l’avait fait à distance et qu’il n’était pas présent lors de l’enlèvement et la séance de torture, laquelle n’aurait cette fois pas eu lieu dans l’immeuble Ekang. Selon nos informations, les enquêteurs affirment pourtant disposer d’images de surveillance, issues d’une caméra d’un centre commercial, qui prouveraient que Justin Danwe était bel et bien présent dans le quartier de l’immeuble Ekang le 17 février", peut-on lire dans une publication de Jeune Afrique ce mercredi 15 février.
"Selon une source au palais d’Etoudi, Laurent Esso a pu s’entretenir avec le président dès que son nom est apparu dans cette affaire. Il lui a assuré n’être pas impliqué et a expliqué ne pas être un ami de Jean-Pierre Amougou Belinga. Paul Biya suivrait avec attention l’évolution du dossier, notamment via le contre-amiral Joseph Fouda", ajoute le magazine.