Dubaï Porta Potty : il y a pire au Cameroun, des atrocités sexuelles et des noms divulgués

Celles et ceux qui couchent avec leurs propres mères, avec des porcs et des boas au Cameroun

Mon, 9 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Dubaï Porta Potty, le scandale sexuel retentissant

• Marlène Emvoutou regrette ce qui s’y passe

• Mais elle estime qu’il y a pire au Cameroun



Dubaï Porta Potty, tout le monde en parle. L’affaire attire les projecteurs du monde entier. Depuis un moment, on attend parler de l’exploitation sexuelle des jeunes filles africaines, voulue par elles-mêmes, en contrepartie de l’argent dans ce pays du Moyen-Orient. Ces dernières semaines, des vidéos explicites circulent sur les réseaux sociaux dans lesquelles on aperçoit des influenceuses, miss, artistes, tiktokeuses, mannequins, actrices, hôtesses, model photo, etc. impliquées dans ce scandale.

L’ancienne candidate à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Marlène Emvoutou demande de ne pas stigmatiser Dubaï pour ces histoires deshumanisantes parce que selon elle, il y a des pratiques semblables qui se font au Cameroun, souvent dans l’ombre.

Sur sa page Facebook, Marlène Emvoutou a clarifié sa position : elle ne cautionne pas le Dubaï Porta Potty. Tout de même, elle sait que le mal existe aussi dans son propre pays, sur sa terre natale.

Au vue des réactions virulentes, suite à mon post, je vais essayer de clarifier ma posture.

Parlant du Dubaï Porta Potty, je suis convaincue qu’en utilisant le nom et l’image d’un pays pour qualifier une pratique sexuelle qui est très répandue dans le monde, c’est une atteinte à l’intégrité de ce pays… Les témoignages sur l’esclavage sexuel, les viols et la prostitution des migrants en Lybie, en Algérie, au Koweït sont légion.

Des vidéos circulent depuis des années sur la toile dans lesquelles, on peut apercevoir des femmes subir des sévices sexuels atroces et déshumanisants. Cependant, l’actualité et le contexte géopolitique nous imposent une autre grille de lecture de cette affaire de Porta Potty.

Ayant travaillé pour le Qatar pendant 04 longues années, je connais les rivalités qui existent entre les états du golf arabique. Je n’ai pas voulu me contenter, de répéter que les influenceuses africaines sont des prostituées, que leurs multiples voyages en classe business et dans des palaces sont financés par des réseaux de proxénétisme internationaux.

J’étais convaincue, qu’au vue des informations qui nous ont été transmises, qu’une hypothèse d’un Dubaï Bashing ne devait pas être écartée. Et qu’elle serait la bienvenue pour opposer la vision d’un tourisme responsable, respectueux des préceptes du Saint coran dans les pays arabes, à l’impudicité supposée à Dubaï.

Parlant des pratiques sexuelles dégradantes et déshumanisantes qui sont dénoncées par certaines illuminées du net, les limites de leurs cerveaux les poussent à oublier toutes ces histoires de partouzes et de zoophilie qui se déroulent dans les grandes villes du Cameroun.

Celles et ceux qui couchent avec leurs propres mères, avec des porcs et des boas au Cameroun, ce n’est pas pour avoir de l’argent ? Je disais aussi, que celles et ceux qui pratiquent la sodomie ont curieusement oublié qu’ils utilisent une voie qui est exclusivement réservée aux excréments.

L’attirance pour tout ce qui est interdit est consubstantiel à la nature même de l’humain. Parlant de la prostitution, je disais que la limite entre les prostituées professionnelles et les occasionnelles est très fine au Cameroun.

La prostitution au Cameroun a atteint des proportions inquiétantes. Toutes ces femmes qui ont les agendas de toutes les levées de corps des riches, qui ne manquent à aucun meeting politique, vont généralement chercher les clients.

Parlons des écrivaines, des femmes artistes chanteuses qui achètent leurs œuvres, de quoi vivent-elles ? Leur stratégie est bien rodée : solliciter des audiences pour dédicacer leurs œuvres à de hautes personnalités. Elles ne nous diront jamais, que la dédicace se termine très souvent dans un bain de salive et de sécrétions génitales aussi épaisses que les enveloppes de billets de banques qui récompenses leurs efforts.

Nous pouvons parler des femmes chefs d’entreprises qui cherchent les 4.9 dans les couloirs ministériels. Les diplômées qui cherchent des emplois, toutes savent que la longueur de la jupe peut être déterminante dans l’étude du dossier. La liste est longue. Nous pouvons condamner les trafics des êtres humains, tout en évitant le piège de la stigmatisation, du populisme et des règlements de compte.

Source: www.camerounweb.com