Apres avoir endure tout cela, elles viennent brandir sur les réseaux sociaux leurs vies de femmes battantes, femmes accomplies. En plus des fameuses influenceuses, des listes qui circulent en disent plus. Il y aurait, entre autres, des mannequins, certaines « tiktokeuses », etc. La jeune fille qui a eu le courage de venir dévoiler cette affaire qui éveillait déjà les soupçons raconte qu’ « Ils m’ont prise dans tous les orifices. Ils mont étouffée avec leurs pénis jusqu’à vomissement. Ils m’ont même fait boire mon vomis et il y a un qui a urine et déféqué dans ma bouche».
Suite à ce témoignage, des vidéos ont commencé à fuiter de leurs circuits. C’est là que le monde découvre par exemple comment un homme blanc plonge la tête d’une femme noire dans un bidet et se met à uriner sur elle, on dirait qu’il avait économisé ces urines qui continuent de couler au bout de plusieurs minutes. C’est à ce moment également que circule une nouvelle vidéo d’une jeune fille noire transformée en animal de compagnie, précisément le chien. Elle a une queue ; elle marche à quatre pattes ; elle aboie ; sa «gueule» est recouverte d’un mors et son maître la tient au bout d’une chaîne. Ce buzz a également révélé aux yeux du monde que les jeunes africaines qui sont amenées dans cette partie du monde pour travailler comme domestiques chez ces arabes subissent les mêmes pratiques. D’ailleurs, une victime racontait son supplice sur les antennes de la télévision nationale.
« Les influenceuses : quand le féminisme ainsi que les traditions foutent le camp, le respect de la femme pour son propre corps disparaît… Il me souvient qu’il n’y a pas longtemps les prostituées noires n’acceptaient pas de faire l’amour avec n’importe qui, même lorsqu’on leur proposait de fortes sommes d’argent… Les voilà devenues des femmes toilettes pour des riches hommes à Dubaï» se désole l’écrivaine Calixthe Beyala. Une adepte du Dubaï « Porta Potty » confie que «mon amie m’a dit de fermer les yeux sur tout ce qu’ils vont me faire, mais de penser juste à l’argent qui m’attend après cette partie ».
Pourtant par le passé, elles ne faisaient voir à leurs communautés que la vie de luxe qu’elles y mènent, buvant des champagnes de marques au bord de piscines, faisant leurs courses au Dubaï Mall, etc. Et bien avant la révélation de ces événements, il y a des personnes qui se sont levées, pour s’indigner face au style de vie de celles qui se disent influenceuses. C’est le cas l’écrivaine Calixthe Beyala qui a fait un post y afférant il y a un an.
Recrutement
Tout se passe sur les réseaux sociaux, apprend-on. « Ces arabes ont par exemple des agences qui ont des cibles bien précises. Elles fouillent les profiles sur Instagram, et repèrent des filles. Puis ils font la proposition d’un voyage à Dubaï via un message », raconte une source. Des utilisateurs Instagram témoignent avoir déjà reçu ce type d’offre. Si une personne est intéressée par l’offre, ils la font partir de son pays pour ce nouvel El dorado de plusieurs. Logées dans hôtels les plus chics de la place, elles voyagent en première classe, sans être forcément être au courant qu’il ne s’agira pas d’une partie de sexe simple, mais plutôt des utilisations de toutes sortes au point de consommer les déjections humaines. Un médecin précise que cette matière fécale est susceptible de créer des intoxications et tout dépend surtout de l’état de santé de la personne de qui vient cette matière. Mais il faut savoir que « la personne qui consomme les selles est à risque d’avoir les infections à transmission féco-orale. Aussi les selles sont des déchets pour l’organisme, par conséquent, toxiques pour celui qui en consomme», précise-t-il.
Tourisme
Ces dernières années, Dubaï est devenue la destination, privilégiée de plusieurs. Ses plages ; ses édifices ; son centre commercial Dubaï Mall ; sont désert, etc., sont l’objet de l’admiration pas seulement des africaines, mais de plusieurs autres pays dans le monde. Sauf que les dessous de cette ville arabe sont innombrables et des révélations ne cessent de pleuvoir. Alors que certaines influenceuses partent passer juste un week-end et se font beaucoup d’argent, d’autres femmes sont vendues comme des esclaves et subissent les mêmes pratiques. Sauf qu’elles ne sont pas rémunérées. D’autres sont même torturées.
D’ailleurs certains internautes aiment à titiller les autres en disant que « quand quelqu’un a désormais un million Fcfa, son premier réflexe c’est de faire un tour à Dubaï». Mais depuis le début de ce scandale, Dubaï fait désormais peur. Dubaï est désormais associé à un cliché, au point où les gens ont déjà peur de publier sur les réseaux sociaux, comme le faisaient les autres, pour dire qu’ils y sont. Ils craignent qu’on leur pose la fameuse question : Toi aussi tu vas là-bas ? C’est le cas de la jeune web comédienne Diane Nama qui s’y est rendue en fin avril. Elle a essuyé des critiques de part et d’autres, au point où elle a dû faire une publication pour dire aux facebookeurs qu’elle y est juste allée avec son compagnon pour la célébration de son anniversaire. Pourtant par le passé, se rendre à Dubaï était un privilège. D’ailleurs il y a des entreprises qui l’année dernière ont offert des voyages à Dubaï à des comédiens, des artistes. Pour marquer leur séjour, ces voyageurs faisaient du safari dans le désert ; montaient sur des chameaux ; se baladaient sur la plage de Dubaï. Les fans se contentaient de regarder les photos et porter critique.
Remords
Depuis que Dubaï « Porta Potty » a été révélé au grand jour, une influenceuse ougandaise a sauté du haut du 7e étage d’un immeuble de cette ville et s’est donné la mort. Une autre, invitée sur le plateau d’une émission people à la télévision nationale ivoirienne s’est levée de son siège au cours d’une émission télévisée, parce qu’on a osé lui poser la question sur Dubaï. Mais du côté camerounais, silence glacial.
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