On dirait que la ville de Yaoundé est devenue un champ de bataille, mais au lieu de chars et de soldats, on y trouve des montagnes de déchets et deux généraux en guerre : la ministre Célestine Ketcha Courtès et le maire Luc Messi Atangana.
La ministre, armée de son "Coup de Poing", s'est lancée dans une croisade contre les poubelles, en exigeant des mesures drastiques. Des plaques d'interdiction, des contrats, des brigades… Elle a même fait appel à Hysacam et Thychlof, deux entreprises qui ont l'air plus habituées à gérer des montagnes de dossiers que des montagnes de déchets.
Mais le maire, lui, s'est retrouvé à court de munitions. Le budget est vide, les camions de collecte sont en panne, et les plaques d'interdiction semblent aussi efficaces qu'une barrière en papier contre un rhinocéros.
Et pendant ce temps, les Yaoundéens se retrouvent à patauger dans la mer de déchets, se demandant si les "hautes instructions" de la ministre sont suffisantes pour faire disparaître les montagnes d'ordures.
On dirait un véritable "déchets-gate" avec un casting de stars: la ministre, le maire, les entreprises, les poubelles… Le seul absent ? Le peuple, qui doit se contenter de humer les effluves nauséabonds de la pollution.
Et le pire ? Personne ne semble vraiment s'intéresser à trouver une solution durable. C'est comme si les autorités étaient plus préoccupées par la bataille de l'ego que par le bien-être de la population.