Une enquête rendue publique le 5 juin 2017 révèle par ailleurs que plusieurs employés ont des salaires en deçà du salaire minimum interprofessionnel garanti.
Dans son édition du 6 juin 2017 le Quotidien Emergence renseigne sur la situation du personnel employé à Elections cameroon (Elecam). C’est une situation qui d’après le journal «plonge la structure en charge de l’organisation des élections dans une précarité sans pareil».
Car dans cette structure rapporte le journal, il y a des employés qui sont sans contrat depuis déjà plus de huit ans. Il s’agit des révélations du rapport rendu public hier par la plate-forme de la société civile pour la démocratie.
La rencontre au cours de laquelle ledit rapport a été présenté a connu la participation des hommes de médias conviés. La plate-forme de la société civile pour la démocratie indique qu’aussi qu’il existe également des arriérés de cotisations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).
A cela s’ajoute des «cas de discrimination au droit à l’avancement, le favoritisme dans le reclassement, ainsi que la promotion de la médiocrité».
La plate-forme parle par ailleurs de personnels d’Elecam qui ont des salaires en deçà du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).
«Des agents de maitrise perçoivent même des salaires qui varient de 37 000 FCFA à 57 000 FCFA», rapporte le quotidien. Pour ce qui est des discriminations criardes le quotidien rapporte une énième fois qu’«il existe des travailleurs sous classés tels que les diplômés de l’enseignement supérieur rémunérés au niveau du baccalauréat sous le fallacieux prétexte qu’ils sont en service dans les antennes communales et que c’est le chef d’antenne seul qui doit être cadre».
Pour Hilaire Kamga le spécialiste du droit électoral la situation est à prendre très au sérieux car il s’agit là de la structure en charge de l’organisation du processus électoral au Cameroun.