ENAM: confidence d’un ex-commissaire sur le DG et le ministre Angouing

Ecole Nationale DAdministration Et De Magistrature ENAM L’ancien commissaire de police soupçonne Mendjana de cacher des choses à son ministre

Fri, 17 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

L’ancien commissaire de police soupçonne Linus Toussaint Mendjana de cacher des choses à son ministre de tutelle.

L’ancien commissaire de police Biloa Ayissi a commenté l’affaire ENAM ce 17 novembre 2017 sur Radio Balafon. Il pense que si le directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature s’était conformé à la réglementation en vigueur il n’y aurait jamais eu de problème. Il l’accusé d’avoir « balancé la lettre du ministre dans les réseaux sociaux ». Pour celui qui est devenu journaliste « manifestement le directeur général de l’ENAM est ivre de pouvoir ».

Le directeur de publication du journal Nouvelle Afrique relève que dans le bras de fer qui l’oppose à Linus Toussaint Mendjana, le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative Michel Ange Angouing « a montré qu’il est magistrat hors hiérarchie » qui s’y connaît en matière de droit. Car explique-t-il, « pour la publication, le ministre doit donner son ok ».

Selon l’ex policier, le patron de l’ENAM voulait publier les résultats sans que le ministre soit consulté, sans que la commission dont parle la réglementation soit constituée. Il se demande alors s’il n’agit pas de la sorte pour avoir « mis sa part dans les admissibilités » et ne voulant pas que le ministre qui a un droit de regard le sache. Biloa Ayissi croit également que son zèle est dû à sa proximité avec le président de la République Paul Biya.

« Il dit qu’il est le beau-frère du président de la République ! Il l’a même dit comme ça en clair au ministre, qu’il n’a rien à faire il est le beau-frère du président ». Pourtant, notre confrère pense que le chef de l’Etat camerounais ne serait pas prêt à valider pareil comportement.

« Le président étant un légaliste, il ne peut pas permettre à quelqu’un de violer impunément la loi et c’est pour cela que le ministre a eu raison de faire valoir son autorité en annulant les résultats publiés par monsieur le ministre ».

Source: cameroon-info.net