ENAM: surveillance policière lors des épreuves orales

Ecole Nationale DAdministration Et De Magistrature ENAM L'école nationale d’administration et de magistrature (ENAM)

Wed, 22 Nov 2017 Source: camer.be

A l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) hier, il fallait montrer patte blanche pour avoir accès au sein de l’établissement. Aux deux entrées, la police veille au grain.

Quelques étudiants, tous sur leur trente et un, le pas lent, sortent prendre de l’air par petits groupes. Sûrement après les premiers passages devant des examinateurs. A l’intérieur, dans la cour et les allées, d’autres sont assis ici et là, discutant à voix basse.

Ils sont la mine grave. Et dans les bureaux administratifs, tous les employés ou presque sont là, et vaquent à leurs occupations. A la cellule de communication, on se veut serein et confiant dans le déroulement du processus. « Les épreuves orales ont commencé lundi 20 novembre et se déroulent dans la sérénité.

Chaque maillon de la chaîne joue à merveille son rôle jusque-là. On a dénombré comme d’habitude quelques absences côté candidats, mais toutes les dispositions ont été prises pour que les retardataires du premier jour puissent se rattraper lors de la session spéciale prévue le vendredi 24 novembre ».

Lundi, les sections Auditeur de justice judiciaire, Auditeur de justice administrative, Auditeur de justice des comptes et Greffes B sont passées devant les jurys. Hier, c’était au tour des greffes A et douanes A. Aujourd’hui, c’est la division administrative cycle A et la division des régies financières cycle B avant la clôture demain jeudi avec la division administrative cycle B.

Les candidats aux cycles de greffes A et douanes A rencontrés hier sont peu diserts. Le sourire en coin, ils affichent un optimisme mesuré. « Les épreuves orales se passent bien. Sur le plan organi- sationnel, c’est presque parfait.

Maintenant, chacun essaie de donner le meilleur de lui-même, en espérant décrocher une place lors de la publication des résultats finaux », consent à déclarer un candidat, sous le regard de quelques uns de ses camarades.

Visiblement, ils sont un tantinet tendus. Normal, tous ou presque, jouent gros, en ce qui concerne leur avenir.

Source: camer.be