Il existe des voies de recours contre les abus commis par l'ENAM
L’affaire EFO Ignace Désiré n'est pas le dernier scandale qui secoue Ecole nationale d'administration et de magistrature ( ENAM). Le candidat admis à la section Douane Cycle A avant de voir son nom rayé, est remplacé par deux autres personnes. En effet la première liste affichée par l'ENAM ne comptait que 13 candidats admis à la section précédemment mentionnée. Contre toute attente, la nouvelle liste compte désormais 14 personnes avec deux nouveaux noms. Il s'agit de : MALLE PETER ETUKE, et DJOUKA Jennifer. En clair il a fallu deux personnes pour remplacer le candidat EFO.
« Ce qui nous intéresse ce matin ( samedi 07 octobre), c'est la publication d'une nouvelle liste Section Douanes, cycles A, sans le nom de EFO Ignace Désiré, mais avec deux noms de plus : MALLE PETER ETUKE ( 13 ème nom), et DJOUKA Jennifer Confiance ( 14 ème nom). Cela dit, le nombre de candidats admis passe ainsi " curieusement" de 13 à 14, alors qu'il était attendu que seul EFO Ignace Désiré fût remplacé », rapporte le site d’information camer.be.
Voie de recours
Concrètement l’universitaire Jean Calvin Aba’a Oyono liste les éléments qui peuvent jouer en faveur du candidat devant le juge administratif.
« Dans le communiqué, on dit erreur informatique. C'est ce qu'on appelle en contentieux administratif, une formule déclaratoire. Comment est ce que l'erreur informatique s'est-elle manifestée ? S'il y a eu erreur informatique, ce n'est pas la faute du candidat. C'est de la faute de l'administration. Or il est d'une jurisprudence constante de la cour suprême que (...) nul, ni même l'administration ne peut se prévaloir de sa propre turpitude et faire supporter à autrui ses propres erreurs. C'est un principe général de droit », précise.
Des voix montent depuis des années pour demander la fermeture de l’Enam au Cameroun. L’école est considérée par de nombreux Camerounais comme la propriété d’une élite.
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