Des informations exclusives obtenues par le confrère Actu Cameroun révèlent que les automobilistes camerounais devront faire face à une hausse significative des prix du carburant, avec une augmentation prévue de 20% dès le mois de février, portant le litre de Super à la pompe à 860 Fcfa.
Cette décision, attribuée à la flambée des prix du pétrole sur le marché international, pourrait avoir des répercussions majeures sur l'économie nationale. Les coûts de transport pourraient augmenter, entraînant une hausse du coût de la vie pour de nombreux ménages. Les secteurs de l'agriculture, du transport et de la distribution pourraient également être touchés.
Dans son discours de fin d'année, le président Paul Biya avait averti que le gouvernement ne pouvait plus continuer à subventionner les prix du carburant. Cette annonce a suscité des inquiétudes parmi la population et les acteurs économiques, soulignant les pressions financières croissantes auxquelles les Camerounais sont confrontés.
Certains analystes appellent à une politique énergétique diversifiée et à une transition vers des sources d'énergie alternatives pour réduire la dépendance excessive aux combustibles fossiles. Ces mesures pourraient atténuer la vulnérabilité du pays face aux fluctuations des marchés mondiaux.
Alors que les débats se poursuivent sur les conséquences de cette augmentation, le public attend des clarifications et des mesures d'atténuation de la part des autorités pour minimiser les impacts potentiels sur l'économie locale et les ménages.
L'extrait du discours présidentiel met en lumière la nécessité de réduire les subventions sur le carburant pour soulager le trésor public, tout en assurant que les ajustements ne pèseront pas substantiellement sur le pouvoir d'achat des ménages. Cependant, la question de savoir comment les autorités comptent atténuer ces impacts reste cruciale dans un contexte où les citoyens sont déjà confrontés à des défis économiques.