Égarement : scène d'hostilité entre Ngoh Ngoh et Mvondo Ayolo à la présidence

Le président de la République camerounaise Paul Biya a solennellement reçu les vœux de la nouvelle année au palais président d’Etoudi, comme cela se passe régulièrement. Plusieurs autorités et membres du gouvernement étaient présents pour souhaiter à l’homme de quatre-vingt-dix (90) ans de bien entrer dans 2024 et de bien le terminer.

Les habitudes ont la peau dure, le directeur du cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo était bien présent aux côtés de Paul Biya. Il s’assurait que tout se déroule normalement comme prévu.

Mais dans toute chose, il y a toujours des imprévus. L’organisation de l’évènement a été réussie dans l’ensemble, avec tout le sérieux qu’on connait aux hommes de Paul Biya quand il s’agit de ne pas exposer des scènes humiliantes au public ou caméras du monde entier.

Mais tout ne peut pas être parfait. À un moment donné, cette photo que les lecteurs de CamerounWeb peuvent voir, a été prise. Par qui ? Nous l’ignorons.

Très rapidement, la photo a fait le tour du réseau social Meta. On y voit Samuel Mvondo Ayolo visiblement très en colère contre quelqu’un à qui il a l’air de s’adresser. S’agit-il de Ferdinand Ngoh Ngoh l’autre cador de la présidence ? Ce n’est pas sûr, même si le lanceur d’alerte N’zui Manto le désigne comme la personne qui subit cette remontrance de Samuel Mvondo Ayolo.

La source citée écrit avec l’humour qu’on lui connait parfois : « Ferdinand Ngoh Ngoh, méfie-toi hein. C’est toi qui es allé dire à N’zui Manto qu’on a volé 4 milliards dans ma maison à Yaoundé non. Tu veux nier ». Ce serait ce que Samuel Mvondo Ayolo a lancé à Ferdinand Ngoh Ngoh. Inutile de dire que N’zui Manto ne fait que blaguer sur ce coup.

La seule chose vraie dans sa déclaration est que les bruits d’un vol d’une forte somme d’argent au domicile de Samuel Mvondo Ayolo courent depuis un moment maintenant. Mais est-ce Ferdinand Ngoh Ngoh qui a fait fuiter l’information ? Bien malin celui qui peut savoir.