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Élection à la tête du Gicam : Jeune Afrique fait d’autres révélations

Célestin Tawamba

Fri, 10 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

Jeune Afrique a mis en lumière les enjeux de l'élection à la présidence du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), soulignant les manœuvres politiques et l'offensive judiciaire qui entourent le processus. Les adversaires de l'actuel président, Célestin Tawamba, cherchent à influencer les autorités pour entraver le vote prévu mi-décembre, offrant un aperçu des coulisses de cette compétition intense.

Le Gicam, rebaptisé après l'approbation de la fusion avec l'Ecam par ses membres le 11 juillet, se prépare à une transformation majeure en décembre. Les nouvelles dispositions, soumises à l'approbation des adhérents, ouvriront la voie à une élection, permettant à Célestin Tawamba de briguer un nouveau mandat.

L'implication politique prend tout son sens avec l'influence de Jeune Afrique, qui expose les efforts des rivaux de Tawamba pour contrecarrer le processus électoral. Après avoir échoué à empêcher l'Assemblée générale du 11 juillet, où la fusion a été approuvée, ces opposants tentent maintenant de faire annuler la fusion sur des bases juridiques.

Emmanuel Wafo, candidat déclaré, ne se contente pas d'une démarche judiciaire dirigée par Me Guy Richard Zibi Ndzinga. Il cherche également à obtenir le soutien des autorités, illustrant ainsi la politisation du processus. Ses tentatives de rencontrer Abel Minko Minko, secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature et conseiller juridique officieux du président Paul Biya, ainsi que le ministre de la Justice, Laurent Esso, soulignent l'ampleur des enjeux.

La relation tendue entre Esso et Tawamba, exacerbée par le refus de ce dernier de recevoir le ministre délégué à la Justice, Jean de Dieu Momo, ajoute une couche de complexité à la compétition. Les manœuvres politiques et l'offensive judiciaire menées par Wafo, associé à un groupe d'adhérents influents, révèlent les tensions au sein du Gicam.

Jeune Afrique met en avant les arguments juridiques affûtés par Guy Richard Zibi Ndzinga, bien que déjà rejetés en référé le 12 juillet. La question cruciale est de savoir si des pressions politiques pourraient influencer la justice, en dépit du vote favorable des membres du Gicam en faveur de la fusion.

En réunissant ces éléments, Jeune Afrique offre une analyse approfondie des dynamiques politiques et juridiques qui façonnent l'élection à la tête du Gicam, soulignant l'importance des prochaines semaines dans cette bataille pour la présidence.

Source: www.camerounweb.com