Évasion, pressions, et menaces : l'étrange affaire du Maire Savom dans le meurtre de Martinez Zogo

Le Maire Martin Stéphane Savom se retrouve au centre d'un nouvel épisode obscur dans l'affaire du meurtre du journaliste Martinez Zogo. Convoqué pour la deuxième fois par le tribunal militaire, sa décision de fuir son audition prévue mercredi dernier soulève des questions troublantes quant à son implication potentielle dans cette affaire complexe.

Savom, également président de Section RDPC Haute-Sanaga – Nord-Est, avait déjà manifesté un comportement alarmant lors de sa première convocation, contactant des personnalités influentes dans une apparente tentative de se soustraire aux implications de l'enquête, notamment Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre de la Défense, Beti Assomo.

Les liens étroits de Savom avec la victime, Martinez Zogo, ainsi que sa proximité avec le chef du commando responsable de l'enlèvement, Justin DANWE, soulèvent des questions cruciales sur son éventuelle implication dans cet acte tragique. De plus, les liens professionnels de sa femme avec la DGRE ajoutent une dimension troublante à l'affaire.

Le refus catégorique de Savom de se présenter devant le tribunal et ses tentatives pour retarder son audition suggèrent qu'il cherche à gagner du temps, peut-être dans l'espoir que ses relations influentes puissent entraver les investigations du juge d'instruction SIKATI. Des menaces proférées à l'encontre du juge soulignent la gravité de la situation.

À présent, la décision du juge concernant le report de l'audition de Savom reste en suspens. Cependant, les preuves et les circonstances entourant son comportement laissent entrevoir des zones d'ombre inquiétantes, jetant un éclairage troublant sur cette affaire captivante qui continue de susciter l'émotion et l'intérêt au sein de la société.

Le bras de fer entre la justice et les manœuvres de Savom pour échapper à la lumière de la vérité promet de maintenir cette affaire sous les projecteurs dans les semaines à venir, tandis que la quête de justice pour Martinez Zogo persiste.