Évasion : un chargeur et des munitions disparaissent après une visite de Bidjang à Kondengui

Visite en prison

Mon, 9 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

L’activiste N’zui Manto a eu vent de la visite du journaliste Bruno Bidjang à son patron Jean-Pierre Amougou Belinga derrière les barreaux à Yaoundé. Apikoro est certainement passé s’enquérir des nouvelles du patron de Vision 4 qui est enfermé à Kondengui depuis plusieurs mois, suite à l’enquête relative à l’assassinat de l’animateur radio Arsène Mbani Zogo.

La source narre les évènements qui se sont produits à la prison, avec l’arrivée de Bruno Bidjang : « Une boîte chargeur et 6 minutions disparaissent après la visite de Bruno Bidjang à Jean-Pierre Amougou Belinga à la prison principale. Tout commence vendredi lorsque Bruno Bidjang se rend à la prison principale de Kondengui rendre visible à son patron Jean-Pierre Amougou Belinga.

Quelques instants avant son arrivée, le commandant d’escorte et son adjoint prennent service. Le groupe d’escorte pour le parquet de ce jour-là exécute la procédure quotidienne à savoir, décharger les armes pour leur mission d’escorte : une arme, un chargeur, six munitions et une paire de menottes et une clé ont été déchargés.

De retour du parquet, dans l’après-midi, tous les objets cités ci-dessus ont été restitués par l’un des éléments du groupe d’escorte qui aussitôt s’est en allé. Le commandant chargé d’accuser réception desdits objets très occupé par le Mao-Mao (terme en milieu carcéral qui désigne le n’djoh ou toute pratique illégale permettant d’avoir de l’argent) accueille lui et son adjoint Bruno Bidjang venu rendre visite à Jean-Pierre Amougou Belinga qui leur remet la somme de 100 000 francs CFA pour manger les beignets avec tous les autres éléments.

Inutile de vous rappeler que le commandant et son combi ont tué les 100 kolo une place. Des éclats de voix éclatent entre le commandant et ses hommes qui l’accusent de les avoir schématisés. Le lendemain matin c’est à dire samedi, lors de l’effectif du matériel de service, le constat de la disparition d’une boîte chargeur et six munitions est fait. Panique totale !

Tout le monde affirme n’avoir rien pris. Max Ipouni, régisseur de la prison principale et fils du ministre de la justice Laurent Esso l’appelle en pleurs, lui racontant ce qui se passe. Le garde des sceaux donne 24 heures à chacun d’entre eux de retrouver les munitions et chargeur volés, le cas contraire, mandat de dépôt collectif au premier chant du coq pour toute l’équipe.

Pris de diarrhées aiguës, le commandant, l’adjoint et tous les autres éléments se sont empressés dans la cellule du zomloa Jean-Pierre Amougou Belinga le suppliant d’intervenir auprès du garde des sceaux. Un coup de fil du patron de la feu Telesud et Laurent Esso a repoussé son ultimatum.

Dimanche, le commandant et son adjoint débarquent à la prison déclarant qu’un grand marabout leur a dit que les munitions et la boîte chargeur ont été volées par un gardien de la prison qui les a cachées quelque part en prison devant une voiture. Fouillant, farfouillant, les deux complices reviendront quelques secondes plus tard criant "alléluia, merci seigneur" en brandissant un chargeur et six munitions.

Les munitions toute neuve et le chargeur présentés par le commandant et son adjoint ne sont pas les mêmes objets volés car les munitions disparues étaient vieilles et rouillées. L’évasion de quelqu’un se prépare à Kondengui ».

Source: www.camerounweb.com