Eau potable: Basile Atangana annonce la fin du calvaire

Selon les experts, il faut un minimun de 200 000 mètres cube d’eau potable par jour pour l’approvisionnement de la capitale politique du Cameroun Yaoundé et de ses environs. Pourtant, actuellement, la ville de Yaoundé ne bénéficie que de quelques 150 000 mètres cube d’eau potable. Une offre qui diminue considérablement en saison sèche.

Au cours donc du Conseil de cabinet présidé par le Premier Ministre Philemon Yang ce 28 janvier 2016, à l’immeuble étoile, Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie a déclaré que les mesures et les dispositions sont prises pour régler cet éternel et épineux problème que connaissent les habitants de Yaoundé.

L’Etat du Cameroun doit pouvoir selon les experts atteindre le gap de 50 000 mètres cube par jour. Sur la liste des solutions adoptées pour remédier au problème, le ministre de l’eau et de l’énergie déclare que la Sanaga va être le point à partir duquel la distribution se fera. La solution pensée avec les partenaires connaîtra aussi leur appui, fait savoir le ministre de l’eau et de l’énergie. « Exim Bank Chine a déjà libéré les financements soit 85% des 400 milliards de francs cfa qu’il faut pour réaliser le projet». On apprend que le Cameroun de son côté ????? à verser à l’entreprise chinoise adjudicataire, « la première tranche de ses fonds de contrepartie, y compris le volet assurance ».

Le ministre affirme que le budget d’investissement public de son département ministériel a aussi dégagé « une enveloppe de 40 milliards de FCFA». Les travaux de l’ouvrage vont durer 36 mois. A la fin desdits travaux le ministre dit que la ville de Yaoundé va pouvoir bénéficier de plus de 300 000 mètres cube d’eau potable par jour.

Pour la population, il est impératif que le problème d’approvisionnement en eau potable trouve rapidement une solution. Car, leur quotidien est mis en mal. Il faut dans certains quartiers, faire le guet-apens aux robinets, pour voir si l’eau coule ou pas. Dans certains quartiers de Yaoundé comme Damas, parfois les populations sont obligées d’avoir recours à de l’eau de pluie, pour pouvoir assurer certains besoins vitaux. Le besoin en eau potable est pressant à Yaoundé et dans ses environs.