Eboulements, explosions et crashs, le gouvernement reconnaît son manque de proactivité

Chaque fois qu'une catastrophe frappe le Cameroun, les équipes de la protection civile sont souvent absentes du terrain.

L'éboulement meurtrier de la falaise de Dschang en est un exemple récent.

Le gouvernement camerounais attribue les déficiences dans l'intervention de la protection civile lors des catastrophes récentes, notamment les éboulements de terrain à Douala, Bafoussam, Yaoundé et Santchou-Dschang, le crash de l'avion de Kenya Airways à Mbango Pongo et l'accident ferroviaire d'Eseka, à l'obsolescence du cadre juridique et institutionnel encadrant ce secteur.

C'est donc pour améliorer l'efficacité de la protection civile, que le gouvernement a déposé au parlement, un projet de loi afin de mettre à jour le cadre juridique et institutionnel pour répondre aux besoins actuels.

Ce mardi 19 novembre 2024 au palais des congrès de Yaoundé, le ministre de l'Administration territoriale a présenté jusqu'à tard dans la nuit le nouveau projet de loi relatif à la protection civile devant la commission des lois constitutionnelles, Droit de l'homme et des libertés de l'Assemblée nationale.