Echauffourée : le marché central de Maroua sous ébullition, les policiers accrochés

Les incompréhensions entre les forces armées camerounaises et les populations civiles conduisent le plus souvent à des affrontements dangereux.

Très régulièrement, ces échanges d’hostilités entraînent d’importants dégâts matériels, des personnes blessées gravement, voire des morts.

Dans la matinée du vendredi le 27 janvier 2023, il y a eu un nouvel échange de propos houleux et d’actes violents entre les corps habillés et les habitants de la zone.

Les faits se sont produits à Maroua. C’est une qui est le chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun et du département du Diamaré.

La communauté urbaine de Maroua instaurée en 2008 est constituée de trois (03) communes d'arrondissement avec une population urbaine estimée à plus de trois cent mille (300 000) habitants en 2022.

Comme nous l’apprend le lanceur d’alerte chaude Nzui Manto alias la panthère, « le marché central de Maroua est sous ébullition en ce moment ».

Il explique que les tensions sont vivement montées « après la descente musclée de la police » sur les lieux. Les policiers avaient manifestement une mission à y remplir.

Et ils l’ont remplie, ce qui n’a pas contenté les hommes et femmes devant qui ils l’ont faite. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement et la situation a dégénéré, les corps habillés ne voulant pas eux aussi se laisser faire.

La source que nous venons de mentionner informe que « plusieurs commerçants ont vu leurs marchandises emportées » par les policiers.

Plus précisément, elles ont été « chargées dans un camion par les hommes qui affirment mener une opération contre "les médicaments de la rue" ».

Les médicaments de la rue sont encore appelés les médicaments contrefaits. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un médicament contrefait est un médicament dont l'identité et/ou l'origine est délibérément et frauduleusement falsifiée, qu'il s'agisse de produits de marque déposée ou de génériques.

Ainsi, dans beaucoup de pays, des moyens sont mis en place pour empêcher la prolifération de ces médicaments qui détruisent l’organisme plutôt que de guérir les maux.