' Être influenceur, ce n’est pas de montrer ses fesses à Dubai'

'Jean-Claude Mbede tacle violemment les influenceurs camerounais

Mon, 2 May 2022 Source: www.camerounweb.com

Les influenceurs camerounais sont entrain de passés à côté de l'essentiel. C'est ce que pense le journaliste Jean-Claude Mbede. Dans une publication sur sa page Facebook, il dénonce l'attitude des web influenceurs camerounais qui se versent dans des futilités.

« Être influenceur, ce n’est pas de montrer sa “fesse” à Dubai pour que celui qui tape donne 10 mille… être un influenceur sur le web c’est être capable d’écrire ou de dire des choses intelligentes qui deviennent une contribution importante dans un débat sociétal en cours. », a -t-il déclaré avant de préciser que la mauvaise qualité des contenus proposés par influenceurs camerounais font qu’ils ne sont pas cités lorsqu’il s’agit des débats de haut niveau. Il donne l’exemple de la brouille entre le Cameroun et l’Algérie. Seuls deux influenceurs camerounais seraient cités par les médias algériens.

« Je n’ai jamais été payé par qui que ce soit pour écrire quoi que ce soit. Je suis guidé par ma conscience. Quand je prends des coups ainsi, pour le Cameroun, personne ne parle d’aigreur, ni de jalousie. Mais le jour où je dis la même vérité au Cameroun, n’importe quelle petite fille de sous quartier vient l’ouvrir sur ma page. Je crois que si je ne disais rien d’intéressant, aucun journal algérien n’allait s’y intéresser. Un confrère avait dit que le temps est le véritable tribunal de l’histoire. », écrit-t-il.

Pratiques déviantes à Dubaï

L’information est virale depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Des images d’une influenceuse d’origine africaine en train de se livrer à la scatophilie à Dubai a choqué plus d’un. En effet derrière les images paradisiaques que ces certaines influenceuses promeuvent sur les réseaux sociaux se cache une pratique esclavagiste et déshumanisante qui ne dit pas son nom. Les riches arabes de Dubai trouvent de plus en plus leur plaisir en traitant de belles et ravissantes jeunes filles comme des animaux. La scatophilie, comportement sexuel déviant, impliquant une attirance pour les excréments, les matières fécales est devenu leur sport favori.

Une influenceuse camerounaise tombée sous le charme des belles images des filles africaines à Dubai a également décidé de tenter l’aventure. Celle qui témoigne derrière le pseudonyme de Marie a vécu l’enfer dans ce pays de riches.

Pour réaliser ce qu’elle croyait être son rêve, elle avait juste fait quelques recherches sur internet pour tomber sur une agence qui l’a fait voyager sur Dubai au bout de deux mois.

« Une fois arrivée à Dubai, l'agence qui a accompagné Marie durant tout son voyage, prend donc le soin de donner la première semaine à celle-ci, de faire tout ce qu'elle veut et de dépenser autant d'argent qu'elle a envie. C'est ainsi qu'elle se rend dans les endroits les plus chics et les plus luxueux de Dubai. Celle-ci ne manque pas de faire de très belles photos et de très belles vidéos pour poster sur Instagram », raconte l’influenceur à qui Marie s’est confié.

Le rêve a été de courte durée. Après ces bons moments, fut venu le moment de rembourser. Les « partenaires » de Marie qui étaient gentils avec lui jusqu’ici, lui expliquent qu’elle devrait livrer son corps à plusieurs riches hommes. Son téléphone portable et son passeport furent ainsi saisis.

« Des hommes vont défiler dans la chambre de Marie, non pas pour consommer son piment par devant mais dans tous les orifices de son corps. Il y a des pratiques encore plus mystiques. D'autres font jusqu’à déféquer sur le corps de Marie », raconte le confident de Marie qui précise qu’elle couchait en moyenne avec une dizaine d’homme par jour.

Une fois sa dette remboursée, les « partenaires » de Marie lui donnent une importante somme d’argent et la ramène au Cameroun. Depuis ce jour, cette jeune dame ne s’est pas remise de cette dangereuse et humiliante aventure.

Source: www.camerounweb.com