Le mouvement On a trop supporté (OTS)
• Nouvelle grève des enseignants
• Elle commence ce lundi
• Gérard Kuissu recommande aux autres travailleurs de suivre les pas
Les enseignants camerounais ont annoncé plus tôt qu’ils entameront une nouvelle grève ce lundi le 25 avril 2022. C’est le jour J, les apprenants seront orphelins de leurs encadreurs pendant un temps, ce qui fait intervenir beaucoup de personnes comme les parents, les autorités et d’autres observateurs. C’est le cas de l’homme politique Gérard Kuissu qui a fait une déclaration en ce sens.
Gérard Kuissu est aussi un homme de média. A ses yeux, « les enseignants ont bu. Maintenant que la coupe est vide, il n’y a plus rien à perdre ».
En réalité, le mouvement On a trop supporté (OTS) a annoncé à travers un communiqué que le gouvernement camerounais n’a pas répondu favorablement dans la résolution des problèmes des enseignants. De façon unanime, le corps enseignant a donc décidé de lancer l’opération « école morte ».
Pour Gérard Kuissu, alias le Benskindelinfo, les autres fonctionnaires doivent faire comme les enseignants camerounais : « Les enseignants montrent que c’est chaque corps qui va se battre. Ils suivent en cela les anglophones. Que les footballeurs regardent les présidents croquer leurs efforts. Que les infirmiers continuent de se contenter des miettes pendant que les médecins travaillent jusqu’à après la retraite et passent leurs vacances à l’étranger ».
L’homme politique et homme de média a ensuite ajouté : « Que les greffiers se contentent des miettes quand les magistrats vont faire les courses à Dubaï. Que les agents des communes dorment pendant que le maire et les conseillers municipaux se partagent les terrains ».
Selon le mouvement On a trop supporté (OTS), il y a des revendications non satisfaites. Depuis la fin du mois de mars 2022, environ 20 450 enseignants perçoivent entièrement leur salaire. Avant, ils ne touchaient que les deux tiers. La nouvelle exigence s’explique par le fait que les enseignants exigent le paiement des rappels de toutes ces années durant lesquelles ils n’ont ni perçu l’indemnité de non-logement ni le tiers de leur salaire.
Ils sont mécontents de la non-prise en charge par le gouvernement de leurs autres revendications liées au paiement de la dette, de l’automatisation des actes de carrière et de la révision et l’application du statut particulier. La dette est estimée à « plus de 180 milliards de francs CFA par les enseignants.
