L'ancien directeur général de la Dgre prend acte de la fin de l'instruction judiciaire et annonce avoir des choses à dire.
La correspondance de l'ancien directeur général de la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre), le commissaire Maxime Eko Eko est sans ambiguïté. L'ex-patron des renseignements au Cameroun prend acte de son inculpation, tout en remettant en cause la procédure ayant abouti à la clôture de l'instruction judiciaire. « Malgré l'amoncellement d'éléments disculpatoires irréfutables et alors que les récents développements laissaient présager une instruction nettement plus objective du dossier, le juge d'instruction militaire n'a pas cru devoir mettre M. Eko Eko hors de cause » . Posture relayée par les conseils de l'ex-patron des renseignements généraux Camerounais dans un communiqué publié le 02 mars 2024. Mis en culpabilité par le juge instructeur, Pierrot Nzie, dans le cadre de l'assassinat du journaliste, lanceur d'alertes et animateur radio, Martinez Zogo, l'ancien directeur général de la Direction générale de la recherche extérieure, Maxime Eko Eko « espère également et surtout que ce sera l'occasion de déterminer de manière claire, les circonstances exactes, les auteurs et les commanditaires de cet odieux crime. »
De même que le Commissaire Maxime Eko Eko souhaite que « le procès à venir que Monsieur Eko Eko attend avec impatience et qu 'il souhaite équitable, juste et impartial lui donnera l'occasion de prouver son innocence. » Mis en cause sur la base des témoignages de certains de ses collaborateurs, l'ancien directeur général de la Direction générale de la recherche extérieure nie les allégations formulées par l'ancien directeur des opérations de la Dgre, Justin Danwe. La correspondance rendue publique par ses conseils le 02 mars 2024 soutient que « sans autres supports légal ou factuel autres que les déclarations mensongères et fluctuantes du Lieutenant-colonel Danwe Justin, malgré l'amoncellement d'éléments disculpatoires irréfutables et alors que les récents développements laissaient présager une instruction nettement plus objective du dossier, le juge d'instruction militaire n'a pas cru devoir mettre M. Eko Eko hors de cause. »