Ekondo-Titi : voici ce que propose le Minesec aux élèves rescapés

Voici ce que propose le Minesec aux élèves rescapés

Tue, 7 Dec 2021 Source: La Voix des Jeunes

Quelques jours seulement après la violente attaque perpétrée par les terroristes ambazoniens au lycée bilingue d'Ekondo-Titi, Région du Sud-ouest, la Ministre des Enseignements secondaires, le Dr Nalova Lyonga a fait le déplacement pour s'enquérir de la situation des élèves blessés.

L'hôpital régional de Limbé a reçu dans ses locaux un invité de haut rang, à savoir le Dr Nalova Lyonga, Ministre des Enseignements Sécondaires. Cette dernière venue non pas pour une visite comme à l'accoutumée mais pour s'enquérir de la situation des élèves blessés lors de l'attaque d'Ekondo-Titi qui a ôté la vie à 4 élèves et un professeur, causant plusieurs blessés parmi les élèves. A l’occasion de cette visite de soulagement aux victimes rescapés, Nalova Lyonga s'est entretenue avec les différentes familles des enfants ainsi qu'avec les médecins qui veillent médicalement sur les quatre élèves.

« Que gagnons-nous à tuer nos propres enfants dont l'unique crime a été d'aller acquérir le savoir ? », s’est-elle interrogée. La Ministre était accompagnée dans le cadre de cette visite de hauts responsables de son département ministériel à l'instar de son Secrétaire Général. Les autorités administratives de la Région du SudOuest étaient également aux côtés de la Ministre. Le Dr Nalova Lyonga n'a pas rendu visite aux enfants mains vides. La patronne des Enseignements Sécondaires a remis une enveloppe aux familles des enfants blessés en guise de soutien financier tout en leurs précisant que les charges hospitalières seront complétement prises en charge par l'Etat.

Il est important de rappeler que c'était un mercredi 24 novembre que les terroristes ambazoniens ont fait irruption au lycée bilingue d'Ekondo-Titi et ont ouvert le feu dans une salle de classe tuant ainsi 5 personnes dont 4 élèves et un professeur de français. Cette autre attaque meurtrière s'ajoute dans la longue liste des attaques qu'ont déjà subi les populations du Noso depuis l'enclenchement de la crise dite anglophone en 2016.

Source: La Voix des Jeunes