Comment libreville a échappé à la fraude orchestrée par Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba née Ngaeto Zam la nouvelle ambassadrice du Cameroun au Gabon
6h30. Tous les douze représentants des partis politiques (SDF, RDPC, UNIVERS, UDC, FPD et le MRC ) sont présents. Avant la répartition dans les bureau de vote, le responsable du FPD d’Akéré Muna se rapproche du point focal ELECAM pour lui demander de retirer des bureaux de vote les bulletins de leur candidat parce que la veille il a rejoint le MRC pour une coalition gagnante. « Non » lui répond le point focal qui par ailleurs consul.
Le représentant d’AKERE veut en faire un problème. Il souhaite même ne pas avoir de représentant dans les bureaux. Après une concertation avec l’équipe du MRC, il est calmé et ses représentants sont dans les bureaux avec ceux du MRC. Quatre yeux valent que deux.
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8h15. L’ambassadrice nouvellement affectée Mme Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba née Ngaeto Zam fait le tour des bureaux de vote et accompli son devoir. toute la journée l’élection se passe dans une ambiance républicaine.
Quelques cas de personnes n’ayant pas de noms sur les listes électorales mais détentrices de carte d’électeurs sont enregistrés. Il leur est même d’ailleurs permis de voter sous instruction du point focal. On était tous loin d’imaginer que ce calme annonçait une tempête. Que dis-je un ouragan.
18heures. Le portail de l’ambassade se referme. Certains compatriotes ayant voté le matin sont venus assisté au dépouillement. Tous n’ont pas pu entrer. Dans l’esplanade de l’ambassade on compte une centaine de personnes. Alors que tout le monde attend les modalités de dépouillement, le point focal ELECAM demande de faire rentrer les urnes dans le salon de l’ambassade et que c’est là que se déroulera le dépouillement. Il reçoit immédiatement le « non » ferme de l’assistance. Il convoque les représentant des partis politiques et fait des menaces à celui du MRC parce que dit-il « c’est le nom de KAMTO qui est scandé hors du portail et tant que président. la discussion avec les responsables de parti dure près de 2 heures d’horloge.
Pendant ce temps l’hymne national est entonné dans la cour. Cette zone universitaire souvent si calme à cette heure est méconnaissable compte tenu du vacarme qui sort de l’AMBASSADE.
Le consul revient et fait comprendre à la foule que la raison du comptage à l’intérieur c’est pour assurer la sécurité de l’ambassadrice. Nouveau hurlement de la foule car depuis le début du scrutin la police gabonaise est sur les lieux et travaille de façon exemplaire. Alors la foule chante « respectez les policiers, respectez les policiers ». Nouveau blocage.
A 1h30, convaincues que les camerounais venus, pour certains, depuis 6heures le dimanche sont fatigués, les autorités diplomatiques demandent aux policiers de prendre les urnes par la force s’il le faut et de les déposer dans le salon de l’ambassade. Après consultation de sa hiérarchie, le Lieutenant de police chef des troupes dit ceci: » nous sommes là pour sécuriser le vote et veiller à son bon déroulement. ce qui a été fait. Quand à ce qui est de prendre les urnes par la force, cela relève d’une faire d’ETAT et c’est là que s’arrête notre compétence.
Nous vous assurons de toute la sécurité si le dépouillement est fait là dans la cour ». La foule exulte. la police est portée en triomphe. En face c’est la soupe à la grimace. Une douche froide. Mieux, une gifle. Mais ils n’en démordent pas. 30 minutes plus tard, ils font venir des gros bras qui sont très vite neutralisés pas la police. mais là on en était qu’aux échauffements ou aux étirements. Parce que un peu plus tard l’inimaginable allait se produire.
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Terrassée par le sommeil, la fatigue et la faim, ce que les camerounais vont voir relève de l’extraordinaire. A 4 heures. Alors que le grand portail de l’ambassade est resté fermé et gardé par la police, des enfants de la rue (une quinzaine) poignard à la main, passent par l’arrière du bâtiment c’est à dire la résidence de l’ambassadrice, et s’attaquent à l’assistance restée médusée et hypnotisée. Les policiers gabonais sont les premiers à réagir. Ils ouvrent le portail et laissent entrer les camerounais restés dehors jusqu’à cette heure. L’affrontement est brutal et total. Un miracle se produit. A la fin il y a pas mort d’homme. personne n’aurait pu imaginer que l’ambassade irait jusque là juste pour un vote. des compatriotes sont en larme. C’est horrible. les policiers gabonais eux-même n’en reviennent pas. Une ambassade avec des méthodes de voyous qui met en danger la vie de personnes qu’elle est censé protéger.
Ayant épuisé tous leurs stratagèmes, le jour pointant à l’horizon, l’ambassadrice envoie son émissaire dire à la foule que « ok le dépouillement se fera dans la cours avec la présence de tout le monde ». La suite vous la connaissez. l’écrasante victoire du professeur maurice kamto au Gabon.
Ce que je viens de décrire Malanie Mélanie Betebe Mbia de la CRTV qui était présente ne vous le dira jamais. Les autorités de yaoundé sont interpelés car désormais les camerounais du Gabon sont en danger permanent.
Et le danger vient de l’ambassade qui semble avoir le contact de tous les enfants de la rue à Libreville. Si notre pays est encore gouverné les autorités de la mission diplomatique doivent être entendues et traduites devant les tribunaux pour conspiration envers le peuple. Au moment où je vous écris certains pontes du RDPC à Libreville, complices de l’ambassade, ne bénéficiant pas de l’immunité diplomatique sont en cellule dans les locaux de la police judiciaire. Le calé calé a payé.