Dans son édition en kiosque du 18 février 2016, La Nouvelle Expression rapporte les propos de certains partis politiques qui justifient ou expliquent leur inaction, à l’heure où les appels à candidature au Président Paul Biya fusent de partout.
Ils sont nombreux à affirmer que l’opposition est empêcher pour apporter une riposte à toutes « ces manigances faites autour de la présidentielle de 2018 au Cameroun ». Des manigances qui « sans l’ombre d’un doute » vise à anticiper l’élection à la magistrature suprême. Alexis Ndema Same de l’Union des populations du Cameroun (Upc) dite « des Fidèles », déclare que depuis fort longtemps l’administration a cherché à les mettre hors du jeu politique. « Depuis 2008, tous nos congés ont été pertubés.
Nous avons eu une interdiction en bonne et due forme non justifiée à cause des allégations du sous-préfet de l’époque prétextant que nous ne sommes pas un parti légal ». Pour lui c’est donc dans le but d’immobiliser le parti que l’administration à créer une autre formation politique de l’Upc.
Du côté du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), il faut regarder du côté du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Celui-ci est continuellement à pied d’œuvre pour empêcher l’opposition camerounaise dont le souhait est de contrecarrer les manœuvres du RDPC. « Le parti au pouvoir ne veut pas que l’opposition s’organise. Rendez-vous compte que vous payez des hôtels, des espaces commerciaux qui sont des endroits privés, pour une rencontre, le régime prend néanmoins le toupet de descendre sur les lieux pour interdire la réunion », déclare Dieudonné Yebga. Une attitude que fustige le Manidem qui estime qu’on assiste là à la violation de la loi. « Nous sommes dans un régime déclaratif et nous prenons toujours la peine, de déclarer, nous présentons les récépissés, malheureusement le pouvoir vient toujours déranger », explique Dieudonné Yebga.
L’Upc dite « Fidèle » indique même dans les colonnes de la Nouvelle expression qu’un « sous-préfet a dit ne pas vouloir nous donner l’autorisation parce que l’objet de notre expression est contre le Président de la République », témoigne Dieudonné Yebga. Toutefois pour ces deux formations politiques l’opposition n’entend pas se laisser faire, qu’importe les rouages du système.