Les forces de défense et les forces vives se sont retrouvées mardi dernier, autour du gouverneur, Kildadi Taguiéké Boukar, afin d’apprécier l’état sécuritaire de la région.
Les autorités de la région de l’Adamaoua tiennent absolument à ce que les différentes consultations électorales prévues cette année se déroulent dans le calme et la sérénité. La rencontre organisée mardi dernier à l’Hôtel de ville de Ngaoundéré en est la preuve.
Pendant quatre heures d’affilée, elles ont débattu des problèmes relatifs à la sécurité. Contenir et réduire l’insécurité à sa plus simple expression demeure ainsi le dénominateur commun des autorités locales.
Le gouverneur, Kildadi Taguiéké Boukar, a souligné dans son propos que « la région accuse le coup des soubresauts et secousses qui affectent les pays limitrophes. Notamment à la frontière Est, avec la République centrafricaine, où des malfrats sillonnent la frontière commune et continuent à harceler les populations, en procédant par les enlèvements des personnes contre payement des rançons.
A la frontière ouest avec la République fédérale du Nigéria, des attaques des coupeurs de route sont également signalées. » Le colonel Justin Minabou Aboubakar, commandant de la Légion de gendarmerie de l’Adamaoua, est revenu sur la collaboration avec les populations.
Pour lui, la confiance doit toujours prévaloir. Notamment avec la transmission aux forces de l’ordre de l’information à temps. Le lamido de Ngaoundéré, Mohamadou Hayatou Issa, pour sa part, a promis de redynamiser les comités de vigilance en collaborant avec les imams des 35 mosquées de la ville, pour accompagner les forces de l’ordre dans leur mission de la défense populaire. Au cours de cette rencontre, quelques mesures ont été prises.
Notamment, un meilleur contrôle des accès sur les lieux de prières et services par des fouilles systématiques, le renforcement de la sécurité autour des établissements et des groupements publics, la transmission aux forces de sécurité sans délai de toute information liée à une quelconque activité suspecte et inhabituelle, entre autres. A quelques semaines du lancement du cycle électoral, l’Adamaoua a arrêté sa stratégie sécuritaire .