Le gouvernement camerounais envisage d'augmenter la caution de candidature pour l'élection présidentielle de 2025. Lors de la session parlementaire de novembre, des amendements au code électoral seront discutés, visant à fixer la caution à 50 ou 100 millions de francs CFA.
D’après les informations émanant du gouvernement camerounais cette décision s'inscrit dans une volonté de restructurer le processus électoral avant le scrutin prévu pour octobre 2025.
Certains confrères journalistes avaient déjà signalé ces changements potentiels, confirmant ainsi que des modifications législatives étaient à l'ordre du jour. Contrairement aux rumeurs circulant, Paul Biya, âgé de 91 ans et président depuis 1982, sera de nouveau candidat pour un huitième mandat à la tête de l'État.
Pendant ce temps, Jeune Afrique annonce le départ de Paul Biya pour le mercredi 24 juillet pour un repos estival à Genève en Suisse. Ce voyage se prépare alors que Paul Biya est attendu comme arbitre dans le bras de fer qui oppose Ferdinand Ngoh Ngoh à Adolphe Moudiki à la SNH.
"Paul Biya pour arbitrer. L’initiative du secrétaire général de la présidence a suscité l’ire de son aîné, Adolphe Moudiki, qui a envoyé une missive au président Paul Biya. Dans sa lettre, le patron de la SNH met en avant le caractère illégal de la convocation, en arguant que les lettres du président du conseil d’administration (PCA) en direction des administrateurs portent l’en-tête de la présidence et pas celle de l’entreprise publique. En outre, l’invitation à ce conclave, qui se tiendra cette fois au palais d’Etoudi, n’a pas fait l’objet d’une concertation préalable. Le bras de fer entre ces deux figures centrales du dispositif de Paul Biya ne date pas d’aujourd’hui. Celui-ci a culminé en 2023, lors de l’épisode Savannah Energy , qui a éprouvé les relations diplomatiques entre le Tchad et le Cameroun au sujet de la gestion du pipeline qui les traverse. Un conseil d’administration, qui s’était tenu le 19 juin 2023, avait d’ailleurs voulu désavouer l’ADG, en gelant la transaction qui devait permettre à la SNH d’accroître ses parts de 5 % à 15,17 % au sein du consortium Cameroon Oil Transportation Company (Cotco)" écrit Jeune Afrique.