Modeste Mopa Fatoing rejoint le FMI
La Direction générale des impôts (DGI) va voir son patron Modeste Mopa Fatoing partir. Le président de la République camerounaise Paul Biya l’a détaché pour aller travailler au Fonds monétaire international (FMI) pour une durée connue.
Là-dessus, le ministre d’Etat et Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh a envoyé un courrier à qui de droit.
Dans celui-ci, on peut apprendre : « J'ai l'honneur de vous faire connaitre que monsieur le président de la République Paul Biya a marqué son très haut accord pour le détachement de monsieur Modeste Mopa Fatoing (directeur général des impôts) auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une durée de trois (03) ans ».
Cette promotion, personne ne l’avait vu venir. Le web journaliste Michel Biem Tong se demande « pourquoi Ferdinand Ngoh Ngoh envoie son bon petit Modeste Mopa Fatoing au FMI » ?
Il répond dans son analyse personnelle : « C’est simple. En tant que directeur des Impôts, Modeste Mopa Fatoing en sait des tonnes sur les mouvements bancaires de Jean-Pierre Amougou Belinga et du clan Louis-Paul Motaze – Emmanuel Franck Biya en général.
L’on se souvient que c’est le patron de l’administration fiscale qui a été au départ d’une opération fiscale lancée récemment contre le tout puissant Zomloo des Zomloo.
Son nom figurant sur la liste noire de Jean-Pierre Amougou Belinga, Modeste Mopa Fatoing a été détaché au FMI par Ferdinand Ngoh Ngoh pour des raisons de sécurité et surtout pour qu’il continue d’être utile au clan Nanga dans le cadre de la guerre contre le clan dit des Bulus.
D’où ce reportage à charge de Vision 4 contre le désormais ex-directeur des Impôts, lequel traduit la panique du clan auquel appartient le patron de la chaîne de télévision, Jean-Pierre Amougou Belinga ».
Pour Michel Tong, il est absolument clair de Modeste Mopa Fatoing vient d’échapper à la mort ou à toute autre tentative destinée à le mettre hors-jeu parce qu’il était devenu une épine sous le pied des personnalités susmentionnées.
L’intéressé Modeste a écrit une lettre d’au revoir dans laquelle on peut lire : « (…) Je vous quitte le cœur léger, convaincu qu’ensemble nous avons mis en place les fondations d’une administration fiscale moderne, capable de répondre aux aspirations des autorités et des contribuables camerounais dont la plupart n’aspire qu’au civisme fiscal.
Beaucoup de choses restent certainement à faire. Mais vous le savez, les grandes lignes en sont déjà tracées. Les intelligences, disponibles pour leur exécution et leur perfectionnement, ne manquent pas. Demeurez une administration vitrine de notre pays en toujours gardant à l’esprit les vertus du professionnalisme, de l’humilité, de la probité et surtout la solidarité.
Pour ma part, comme je l’ai indiqué plus haut, je piloterai dorénavant au sein du Fonds monétaire international le Secrétariat du TADAT pour contribuer à la modernisation des administrations fiscales (…) ».
