Elimination d’Eto’o : Mouelle Kombi enfonce le clou

Samuel Eto’o est-il sur la liste noire du gouvernement camerounais ? Alors que beaucoup s’attendaient qu’il tombe dans le piège d’Etoudi en nommant un nouveau sélectionneur national, le président de la Fecafoot malgré ses multiples communiqués s’est contenté de nommer les autres membres du staff technique, validant Marc Brys à la tête de la sélection.

Avec les rencontres à la primature, beaucoup espéraient que c’était la fin de la tension entre Narcisse Mouelle Kombi et Samuel Eto’o. Il n’en est rien. Comme CamerounWeb vous le rapportait, le ministre des sports a préféré placer les noms proposés par Eto’o aux postes d’adjoints sur sa liste. C’est ce qui aurait rendu furieux le président de la Fecafoot qui va boycotter la réunion prévue ce jour entre le ministre des sports et les acteurs du foot pour préparer les prochaines rencontres des Lions Indomptables dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023.

Vers la fin d’Eto’o

Il y a une année, Narcisse Mouelle Kombi n’aurait pas pu traiter ainsi Samuel Eto’o. Il avait fait l’amer expérience de sa vie lorsqu’il a tenté de maintenir à son poste le sélectionneur Antonio Conceicao contre l’avis de la Fecafoot. Samuel Eto’o Fils surfant sur ses relations à Etoudi lui avait infligé une humiliation publique.

Si aujourd’hui le ministre se permet de se passer des avis de Samuel Eto’o c’est que le président de la Fecafoot n’a pas réussi sa promesse de redonner au football camerounais sa grandeur. Même Paul Biya qui croyait en lui est déçu des prestations du Cameroun au Qatar et en Côte d’Ivoire.

C’est à la télévision nationale que le chef de l’Etat a indiqué que l’Etat consent des moyens considérables pour le football. Il avait dans la foulée demandée au premier ministre et au ministre de sports de faire le ménage. Depuis, Eto’o est placé sous « tutelle ». Sa voix ne porte plus. Il ne peut plus défier son ministre de tutelle comme il a l’habitude de le faire. Pour certains analystes, la fin d’Eto’o est proche.