• Emile Parfait Simb a passé sa première nuit à la police
• L’homme tentait de fuir le pays quand il a été pris par la police à l’aéroport
• Il est désormais entre les mains de la justice
L’homme avait un grand rêve. Oui ! Émile Parfait Simb voulait « mettre fin à la pauvreté » en Afrique. Hélas ! Il est désormais entre les mains de la justice. Ce dernier a été capturé hier jeudi à l’aéroport international de Douala, alors qu’il tentait de se rendre au Maroc. Me Patric Um, l’avocat du promoteur de Liyeplimal, a d’ailleurs faire une sortie pour clarifier, la situation de son client.
« Monsieur Simb président Directeur général de GIT a été interdit de prendre le vol ce matin en destination de Marrakech au Maroc où il se rendait avec deux ses collaborateurs pour une conférence sur la cryptomonnaie. Il a été informé qu’un mandat d’amener a été décerné contre lui par le procureur de la république du tribunal de première instance de Yaoundé centre Administratif suite à une plainte déposée à la police judiciaire à Yaoundé par le collectif Universal Lawyer » a écrit l’avocat au barreau du Cameroun.
« Monsieur Simb Émile ainsi que ses avocats sont surpris par cette manière de procéder. Le siège social de G I T se trouve à Douala dans un quartier bien connu et ceux qui étaient chargés de lui remettre les convocations ont délibérément refusé de le faire selon les règles de l’art pour tromper la religion du procureur de la république et obtenir un mandat d’amener.
Contrairement aux affirmations qui circulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles. Monsieur Simb Émile parfait tentait de quitter subrepticement le pays à l’aurore, je tiens à informer l’opinion publique qu’il se rendait au Maroc pour une conférence », ajoute Me Patrice UM.
L’arrestation d’Emile Parfait Simb, n’était plus qu’une question de temps. En effet, il y a de cela deux semaines des saisies opérées sur les comptes bancaires au nom de Global Investement Trading (GIT), dans plusieurs banques commerciales camerounaises relèvent qu’ils étaient vides pour la plupart. Ces comptent présentaient des soldes négatifs pour d’autres et seul un compte était crédité de 23 231 FCFA.
Cette information documentée par devant huissier de Justice et transmis aux autorités judiciaires, contraint les personnes à charge de l’enquête à resserrer l’étau judiciaire autour de du promoteur de Liyeplimal. Dans la foulée, l’idée d’un mandat d’amener et d’une interdiction de sortie du territoire camerounais, mais aussi d’une saisie sur ses biens immobiliers et de ses avoirs sur les exchanges est envisagée.
En outre, la saisie de ses comptes a démontré à ses soutiens, le niveau inconsidéré de risques qu’ils ont pris en le protégeant. On le sait, Emile Parfait Simb est accusé d’opérations financières irrégulières ou frauduleuses par les gendarmes financiers de divers pays et par des entreprises de la cryptomonnaie. Pour le moment, l’on signale le rétropédalage de plusieurs souscripteurs et soutiens dans le sérail.
Bien plus, à la police judiciaire du Centre où il est actuellement en détention, Emile Parfait Simb a été convoqué trois fois par la police, mais ce dernier s’est alors arrangé à chaque fois de dépêcher ses avocats conseils pour solliciter un renvoi de son audition. Plusieurs souscripteurs ont aussi déposé des plaintes contre l’homme d’affaires.
Les multiples absences d’Emile Parfait Simb à trois convocations de la police judiciaire, l’exposait à une garde à vue, lorsqu’il sera entre les mains de la police judiciaire. C’est dans cette lancée, qu’il a été capturé ce jeudi à Douala, alors qu’il tentait de se rendre au Maroc. Il n’y a pas que la police judiciaire qui est à ses trousses. Au SED (secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale) Simb fait également l’objet de poursuites judiciaires.
Pour échapper à une garde à vue au SED, il a prétexté il y a de cela quatre semaines qu’il avait besoin du temps pour vérifier les comptes de chaque souscripteurs et par la suite valider les montants réclamés avant de procéder aux différents remboursements. Un argument invalidé par l’absence des fonds dans les comptes bancaires de l’homme d’affaires. Son arrestation est donc une suite logique.